Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La Commission de la CEDEAO souhaite une forte participation de l’ensemble des acteurs concernés à la mise en œuvre des décisions relatives au changement climatique, notamment l’Accord de Paris, rapporte un communiqué de presse transmis lundi à l’AIP.

A cette fin, elle a organisé, du 13 au 15 juin, par l’entremise de sa direction de l’Environnement, un atelier de renforcement des capacités dans le domaine du changement climatique,  à l’intention de représentants d’organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que des médias et du secteur privé.

La réunion avait essentiellement porté sur l’analyse et la compréhension des dispositions de l’Accord de Paris sur le changement climatique, adopté lors de la Conférence des Parties (COP 21) à la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) tenue en décembre 2015 à Paris. Auparavant, les participants avaient également identifié les opportunités offertes par l’Accord, ainsi que les rôles à jouer par les parties prenantes, pour sa mise en œuvre.

Les participants se sont penchés sur les problématiques majeures et les grands défis du climat, y compris les relations avec les secteurs du développement économique, les négociations internationales sur le changement climatique, jusqu’à l’Accord de Paris (et les leçons retenues), les aspects juridiques et les implications de l’Accord pour le changement climatique, ainsi que les possibilités de financement à partir du Fonds climatique et du Fonds vert pour le Climat.

L’atelier a enregistré la participation de représentants de la Société civile en Afrique de l’Ouest et des praticiens des médias. De son côté, le secteur privé a également été représenté à un haut niveau, notamment par le Secrétaire exécutif de la Fédération des organisations d’employeurs de l’Afrique de l’Ouest et par le Président de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie de l’Afrique de l’Ouest.

AIP

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LETTRE OUVERTE AU PEUPLE FRERE SI LOINTAIN SI PROCHE GABANAIS

 

Les informations en provenance du Gabon à la veille de l’élection présidentielle 27 d’août 2016 prochain préoccupent tous les Africains surtout des Ivoiriens qui ont vécu les mêmes faits que vivent actuellement les Gabonais. C’est pour cela je voudrais écrire cette adresse ouverte aux frères et sœurs si lointains et si proches Gabonais depuis la Côte d’Ivoire qui a vécu comme indiqué les mêmes évènements il y a plus d’une décennie et dont les conséquences sont encore visibles.

En effet ce qui se dit à l’égard du président Ali Bongo ONDIMBA ressemble étrangement à ce qui se disait à l’encontre de l’actuel président ivoirien Alassane OUATTARA. ‘’Etranger’’ et’’ Ivoirien de circonstance ayant d’autre points de chute’’ selon un de ses farouches ennemis et détracteurs. Il n’est pas ‘’Ivoirien’’, il ‘’s’est prévalu d’une autre nationalité’’. Sa génitrice nonagénaire a été soumise à un interrogatoire musclé pour savoir si elle est vraiment et véritablement la génitrice d’Alassane OUATTARA alors que ni son frère cadet appelé ‘’Photocopie’’ tellement les deux frères se ressemblent comme deux goûtes d’eau ni ses sœurs  n’ont été interrogés par ces policiers.

Finalement dans la Constitution de 2000, il est mentionné des catégories de citoyens ivoiriens. Alassane OUATTARA qualifié d’étranger et partant petit à petit tous ceux qui avaient des patronymes du nord de la Côte-d’Ivoire étaient considérés comme étrangers venus d’ailleurs. Même dans un livre d’Histoire de l’enseignement primaire il était écrit que les populations du nord sont venues d’ailleurs pour envahir la Côte-d’Ivoire.

D’une seule personne, on aboutit à la frustration de son cercle réduit, de sa communauté et à sa région et toute une grande région du pays.  Les enfants du même territoire qui ont grandi ensemble, participé ensemble à des évènements heureux et malheureux étaient devenus des frères et sœurs ennemis se haïssant à telle enseigne qu’ils sont venus à prendre des armes.

L’œuvre de destruction vient des politiciens avides de pouvoir. Ce qui est en train d’arriver au Gabon n’est pas souhaitable pour tout Ivoirien ou Ivoirienne ayant assisté à la destruction partielle de la nation IVOIRE.

Gabonais ! Evitez de vous détester. Les hommes politiques n’ont ni de sentiment ni de remords parce qu’ils ne pensent qu’à leurs propres intérêts. Ils entrainent et trainent le peuple à qui ils mentent.

Celui-ci s’entre-tue inconsciemment ! Pourquoi au temps du règne d’Omar Bongo ONDIMBA, les adversaires et ennemis de l’actuel président n’ont-ils pas posé le problème à son père Omar Bongo ONDIMBA ? Les Quatorze (14) candidats retenus par la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) se connaissent parfaitement ! Ils ont tous ensemble mangé, bu, partagé les joies et les peines pendant le règne de Bongo père.

Voici comment se comportent des politiciens en Afrique. Ils doivent se ressaisir pour ne pas tirer le Gabon vers le bas. L’opposition déclare qu’elle « est prête à la bataille, sur tous les fronts et les théâtres, pour empêcher à l’actuel Président gabonais de briguer un second mandat à la tête de l’Etat ». En réponse, Ali Bongo ONDIMBA déclare « Je suis Gabonais, je suis là et je resterai là».

C’est la guerre des mots et des menaces de part et d’autre ! C’est le bras de fer et les nombreux étrangers vivant au Gabon ont la peur au ventre ! Préoccupé par la situation au Gabon, Le Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN) appelait déjà chaque camp à la retenue dans un communiqué dont la conclusion est le conseil de Martin Luther King qui disait: « Il nous faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr* ».

* C’est ce « Vivre ensemble » que les Ivoiriens tentent de réapprendre depuis 2011! Les hommes politiques ont leur passeport dans leur poche alors que le peuple ne peut que rentrer dans la forêt pour éviter la mort. Le peuple doit savoir que « quand des bêtes féroces se battent dans la forêt ce sont les herbes qui pâtissent » selon un proverbe ivoirien.  A bon entendeur…

Ben Kassamba,

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Titre, LDA

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«Le moment est arrivé» pour que le Maroc retrouve sa «place naturelle» au sein de l’Union Africaine (UA), a affirmé SM le Roi Mohammed VI dans un message adressé au 27ème sommet de l’UA qui se tient à Kigali.

«Cela fait longtemps que nos amis nous demandent de revenir parmi eux, pour que le Maroc retrouve sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle. Ce moment est donc arrivé», a souligné SM le Roi.

Par cet acte historique et responsable de retour au sein de l’Union Africaine (UA), le Maroc compte œuvrer au sein de cette organisation en vue de transcender les divisions, a ajouté le Souverain.

« Cette décision de retour, réfléchie et longuement mûrie, émane de toutes les forces vives du Royaume », a affirmé le Souverain, en faisant remarquer que le « temps des idéologies est révolu » et que les peuples de l’Afrique ont besoin de concret et d’actions tangibles.

« On ne peut changer la géographie. On ne peut se soustraire au poids de l’histoire », a expliqué le Souverain, soulignant que c’est justement ce qui milite pour que le Maroc ne demeure pas en dehors de sa famille institutionnelle et puisse ainsi retrouver sa place naturelle et légitime au sein de l’UA.

Agissant de l’intérieur, le Maroc contribuera à en faire une organisation plus forte, fière de sa crédibilité et soulagée des oripeaux d’une période dépassée, a affirmé SM le Roi, notant que le défi qui demeure à relever pour l’Afrique, plus d’une décennie après la naissance de l’Union Africaine, « est celui de l’unité et de la cohésion de notre grande famille ».

Et le Souverain d’expliquer que le Maroc, qui a quitté l’OUA n’a jamais quitté l’Afrique. Il a seulement quitté une institution, en 1984, dans des circonstances toutes particulières, soulignant que la relation passionnelle du Royaume du Maroc avec son Continent explique le sentiment légitime que la reconnaissance d’un pseudo état était dure à accepter par le peuple marocain.

« Le temps est venu d’écarter les manipulations, le financement des séparatismes, de cesser d’entretenir, en Afrique, des conflits d’un autre âge, pour ne privilégier qu’un choix, celui du développement humain et durable, de la lutte contre la pauvreté et la malnutrition, de la promotion de la santé de nos peuples, de l’éducation de nos enfants, et de l’élévation du niveau de vie de tous », a encore plaidé SM le Roi.

Le Souverain a regretté à cet égard que certains pays continuent de prétendre que le Maroc n’a pas vocation à représenter l’Afrique, parce que sa population ne serait pas majoritairement noire, faisant observer que l’Afrique ne se résume pas à une couleur et que « continuer à l’insinuer, c’est mal connaitre nos réalités ».

C’est pourquoi, a poursuivi SM le Roi, tous ceux qui dénigrent le Maroc font du tort, en fait, aux Africains eux-mêmes. La popularité du Royaume et sa dimension en Afrique, n’étant plus à démontrer, ni à prouver.

Le Souverain a également relevé que l’Afrique, si longtemps négligée, est devenue incontournable et se présente désormais comme un interlocuteur actif et respecté dans le débat sur la Gouvernance mondiale.

« C’est pourquoi, sur la question du Sahara, l’Afrique institutionnelle ne peut supporter plus longtemps les fardeaux d’une erreur historique et d’un legs encombrant », a tenu à préciser SM le Roi.

« L’Union africaine, n’est-elle pas en contradiction évidente avec la légalité internationale ? puisque ce prétendu Etat n’est membre ni de l’Organisation des Nations Unies, ni de l’Organisation de la Coopération Islamique, ni de la Ligue des Etats arabes, ni d’aucune autre institution sous régionale, régionale ou internationale ? », s’est interrogé le Souverain.

Et de relever encore : « L’UA, resterait-elle, en déphasage avec la position nationale de ses propres Etats membres, puisqu’au moins 34 pays ne reconnaissent pas ou plus cette entité ? »

SM le Roi a ainsi noté que même parmi les 26 pays qui s’étaient placés dans le camp de la division en 1984, seule une stricte minorité d’une dizaine de pays subsiste.

Cette évolution positive, a fait observer le Souverain, est, d’ailleurs, conforme à la tendance observée au niveau mondial, en ce sens que depuis l’année 2000, 36 pays ont retiré leur reconnaissance à l’Etat fantôme.

L’Union africaine se trouve aussi en total décalage avec l’évolution de la question du Sahara, au niveau des Nations Unies, a encore relevé le Souverain, relevant que l’UA ne peut donc, seule, préjuger de l’issue de ce processus.

Par sa neutralité retrouvée, elle pourrait, par contre, contribuer d’une manière constructive à l’émergence de cette solution, a-t-il dit.

MAP

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Cent milliards de francs CFA à mobiliser. Pour le financement du projet de valorisation et de développement de la baie de Cocody, dont les travaux de construction ont démarré depuis janvier 2015. En effet, un groupe de bailleurs arabes comprenant la Fonds saoudien, le Fonds koweitien, le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Fonds d’Abu Dhabi, la Banque islamique de développement (BID) et la Banque arabe pour le développement économique (BADEA), séjourne à Abidjan dans le cadre d’une mission d’exploration, mais précisément pour ouvrir des discussions avec les autorités ivoirienne à propos du financement de la baie de Cocody.

Le mardi 19 juillet 2016, ce dossier sera au cœur d’une rencontre entre ces Bailleurs de fonds arabes et le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, dans la capitale économique ivoirienne, apprend La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) de bonne source. Cette rencontre, indique la même source, permettre de « boucler le financement cet important projet » qui, au-delà de son aspect luxurieux, réglera la définitivement la question de la pollution de la lagune Ebrié.  Ce, après une table ronde le même mardi sur le sujet.

Fiche technique

D’un coût total de 100 milliards de francs CFA, le projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, mis en oeuvre par l’Agence pour l’aménagement du site lagunaire de Marchica du Maroc,prend en compte la réhabilitation écologique de la baie de Cocody et  la lagune Ebrié, la réalisation de barrages et d’ouvrages hydrauliques, la construction d’infrastructures routières, d’ouvrages de franchissement, (...). Il prend également en compte la réalisation d’une marinade, d’un parc urbain et de promenades aménagé. Le projet intègre aussi le développement d’un programme ambitieux, d’équipements sportifs, culturels, ludiques et commerciaux.

Le projet de sauvegarde et valorisation de la baie de Cocody permettra également de résoudre de manière durable les contraintes d’inondation et de circulation au carrefour de l’Indénié.

Armand Tanoh

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Les dates limites de paiement des factures d’électricité en Côte d’Ivoire, initialement prévues pour les 2 et 4 août 2016 sont reportées au 09 et 11 août 2016, annonce un communiqué de la Compagnie ivoirienne d’électricité, dont l’AIP a reçu copie lundi.

Ce report qui concerne « la facture du mois de juillet 2016 au titre des consommations des mois de mai et juin 2016 (qui) vient d’être distribuée », vise à « permettre à nos clients, de procéder au règlement de cette facture en toute tranquillité », note le communiqué.

« La Compagnie ivoirienne d’électricité se tient à la disposition de son aimable clientèle pour toutes informations complémentaires dans ses agences et à son Centre de relation client ouvert 24H/24, 7J/7 et joignable au numéro d’appel 179 », ajoute le document.

Les nouveaux tarifs de l’électricité, appréciés différemment par les consommateurs- certains les jugeant trop élevés quand d’autres constatent une réduction nette de leurs factures-, ont été fixés par l’arrêté interministériel N°409/MPE/MPMBPE/MPMEF du 20 juin 2016, après un ajustement fait par un comité interministériel et un cabinet international indépendant.

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Au total 156 épisodes de la série  »Ma grand famille » seront tournés en août dans cinq pays africains à savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso et le Niger, a annoncé lundi la réalisatrice et productrice, Loukou Akissi Delphine dit Delta, lors  de la cérémonie du clap de tournage de cette série à Heden Golf Hôtel Abidjan.

« Un film comme Ma famille ne doit pas seulement se tourner qu’en Côte d’Ivoire, il doit être un film pour toute l’Afrique francophone, parce que nous devons être solidaires », a déclaré Delta, expliquant que la série va accueillir des acteurs africains de renom et sera produite par la Chaîne A+ du groupe Canal+.

Félicitant cet esprit du panafricanisme qui sera promu durant ce tournage, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama, a encouragé les autres acteurs dans la production audiovisuelle et assuré de l’engagement de son ministère à soutenir tous les projets de production. Il a à ce titre offert une subvention de 100 millions FCFA pour la production de cette série.

Quant à la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, elle a loué le courage, la persévérance et l’abnégation de la productrice. Elle a par ailleurs affirmé que la Côte d’Ivoire entend soutenir les productions nationales pour qu’elles soient capables de rivaliser avec les productions internationales.

 »Ma grande famille » est une série d’histoire croisées qui traite les sujets de la société notamment l’éducation, les traditions, la santé, la polygamie, la sexualité, sur un ton satirique.

AIP

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Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a ouvert lundi, au Centre d’enseignement professionnel de Port-Bouët à Abidjan, une formation d’un mois à la Méthode de coupe T. Tidiane, à l’intention de 60 formateurs des établissements publics et privés dans le cadre de l’introduction de cette méthode dans le système de formation professionnelle des couturiers et tailleurs.

Financé par le Fonds de développement de la formation professionnelle, ce projet vise à permettre aux encadreurs et enseignants de s’approprier la Méthode de coupe T. Tidiane pour le transfert de compétence en vue d’un meilleur encadrement des élèves.

« L’introduction de cette Méthode vise à donner à la filière Coupe-Couture de notre système, un outil de travail additif permettant de corriger les lacunes et les insuffisances des méthodes enseignées jusque là dans nos écoles et qui ne donnent pas les résultats escomptés », indique l’inventeur de cette technique, Traoré Tidiane, l’une des figures emblématiques de la mode ivoirienne et africaine.

« La mode vestimentaire renferme plus de 160 métiers avec des ramifications qui pourraient constituer une solution au problème du chômage des jeunes. Mais un travail en amont doit être fait, notamment l’identification de la profession et le relèvement du niveau d’étude des formateurs et l’augmentation des capacités d’accueil de nos structures », a-t-il fait remarquer.

« Je suis fière de vous pour le travail que vous avez fait pour la Côte d’Ivoire. Les établissements T. Tidiane sont pionniers dans la filière coupe et couture à travers la formation de nombreux talents », l’a félicité la représentante du ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kina Viviane Marie, de la cellule genre de ce ministère.

Six modules : prise de mesures, tracé, patronage, coupe, assemblage et finition sont au centre de cette formation de formateurs de neuf établissements publics et 12 privés au profit de 10 hommes et 50 femmes dont 42 venant d’Abidjan et 18 de l’intérieur du pays.

La particularité et la pertinence de la méthode de coupe T. Tidiane est qu’elle vise la cible locale africaine. Elle a l’avantage de bien appliquer les bases de construction à la morphologie de l’africain et s’adapte également aux autres morphologies.

AIP

 

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Il n'aura fallu finalement que très peu de temps pour que les autorités suédoises réalisent l'erreur diplomatique monumentale qu'elles allaient commettre avec la reconnaissance de la fantomatique RASD.
Il est vrai que la réaction ferme et unanime du Roi du Maroc, du peuple, des partis politiques et associations marocains a conduit les plus hauts responsables suédois à revoir leur copie sur la question nationale ; un sujet sur lequel le Maroc et son peuple seront intransigeants.

Aussi, une délégation officielle marocaine, composée de partis de gauche, s'est-elle rendue, le 04 octobre 2015, à Stockholm, avec pour mission d'éclairer les lanternes des Suédois sur cette question. 
La délégation de partis marocains de gauche a eu, lundi, 05 octobre 2015, à Stockholm, une rencontre avec la Secrétaire d’Etat au Ministère suédois des Affaires étrangères, Annika Soder, portant sur l’évolution de la position du pays nordique sur la question du Sahara. 
Un gouvernement et des partis politiques suédois qui ne connaissaient que la version fallacieuse de ce dossier distillée par les responsables algériens et leurs affidés du polisario. 

C'est pourquoi, la Cheffe de la délégation, Nabila Mounib, Secrétaire Générale du Parti Socialiste Unifié (PSU), et les autres membres ont-ils eu une première réunion, le 05 octobre 2015, avec la Secrétaire d'Etat suédoise aux Affaires Etrangères, Madame Annika Soder. Au cours de cet entretien, les membres de la délégation marocaine ont briefé la responsable suédoise sur ce dossier sensible pour le Maroc, évoquant la complexité de la situation sur le terrain et l'historique des efforts onusiens en vue d'un compromis politiquement négocié, juste et durable de ce conflit artificiel. 

 

Les membres de la délégation marocaine ont, à cet égard, insisté sur la solution d'autonomie présentée par le Maroc ; une solution qui offre aux habitants des provinces sahariennes marocaines de très larges prérogatives en matière d'autogouvernance sous souveraineté marocaine. 

Une option qui, il faut l'admettre, permettra d'annihiler les menaces des extrémistes radicaux qui sévissent en Algérie et dans la bande sahélo-saharienne et qui ont pour base de repli et de recrutement les camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf, sous contrôle de l'armée algérienne et des terroristes polisariens. 
A l'issue de l'argumentaire développé par les membres de la délégation marocaine, la responsable suédoise a tenu à affirmer que, et je la cite : "son gouvernement soutient les efforts onusiens pour la paix et le développement dans la région, confirmant que son pays n’a pas pris et n’a pas l’intention de prendre de décisions pouvant être considérées comme hostiles au Maroc ou contre la légalité internationale" et je poursuis sa déclaration en la citant : " Il n y a pas de reconnaissance de la RASD ni de volonté de contrarier les intérêts économiques du Maroc". 

Bien que la mission de la délégation marocaine en Suède se poursuive, il est de bon augure d'affirmer que la diplomatie algérienne vient, une nouvelle fois, de prendre une volée de bois vert, mais cette fois-ci "made in Suède".

Farid Mnebhi

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Boycott des factures d’électricité en Côte d’Ivoire! Le mot d’ordre a été lancé la semaine dernière par la Fédération ivoirienne des consommateurs « Le réveil ».

Contacté par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) ce lundi, jour du début de cette action, le président de cette organisation, Soumahoro Manssa Ben N’Fali, donne plus de détails sur les méthodes et procédés de leur démarche.

« Durant cette semaine (du 18 au 24 juillet 2016, NDLR), nous allons sensibiliser les consommateurs à ne pas payer leur factures. Et le lundi 25 juillet, nous organiseront un sit-in devant le siège de la CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité) à Treichville », a annoncé M. Soumahoro, qui promet que ces actions ne marquent que le début d’un vaste mouvement qui va s’étendre sur tout le pays.

Rappelons que le gouvernement a décidé en juin 2015 d’une augmentation de 5% sur une période de trois ans. Cette première phase s’est déroulée sans encombre jusqu’à une autre augmentation de 5% des factures d’électricité en janvier qui ne devrait pas s’appliquer aux tarifs sociaux et aux petits consommateurs qui représentent 70% des abonnés.

Pour la Fédération ivoirienne des consommateurs « Le réveil », la CIE n’a pas respecté les décisions du gouvernement. « Nous allons maintenir notre mot d’ordre de boycott des factures CIE jusqu’à ce qu’on désigne des experts indépendants pour recalculer nos factures », a promis Soumahoro Manssa Ben N’Fali, exhortant « la CIE à réparer cette injustice ».

De son côté, la CIE a décidé de reporter au 09 et 11 août, les dates limites de paiement des factures de mai et juin émises en juillet initialement prévues les 02 et 04.

 

Armand Tanoh

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Un nouveau rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire s’intéresse au développement du marché financier ivoirien. 
La majorité des Ivoiriens ne font pas confiance aux banques locales, privilégiant le mobile money pour effectuer leurs paiements et transferts d’argent.

Le système financier ivoirien octroie proportionnellement trois à quatre fois moins de crédits que les pays à revenu intermédiaire sur le continent africain.

En Côte d’Ivoire, seul un épargnant sur huit choisit de placer ses économies dans une banque ou un établissement financier, ce qui représente un taux presque deux fois inférieur à celui observé sur le continent et presque trois fois au-dessous de la moyenne dans les pays à bas revenus. C’est à croire que les Ivoiriens préfèrent garder leur argent sous le matelas, ou alors pour les plus aisés, investir dans l’immobilier ou des comptes à l’étranger. Un manque à gagner pour un pays qui ambitionne, depuis le retour de la paix en 2012, de se hisser au rang des pays émergents à l’horizon 2020.

Pourquoi les Ivoiriens tournent-ils le dos aux banques locales ? Selon le rapport de la Banque mondiale intitulé La course vers l’émergence : pourquoi la Côte d’Ivoire doit ajuster son système financier, l’explication est à la fois historique et pratique. « La réticence des Ivoiriens s’explique en partie par la crise politique qui a rompu les liens de confiance entre les épargnants et leurs banques. Elle provient aussi de la défaillance historique de plusieurs banques publiques qui sont susceptibles d’être fermées, restructurées ou privatisées », estime Jacques Morisset, économiste en chef à la Banque mondiale et auteur du rapport.

Cette réticence peut aussi s’expliquer par le fait que les par les épargnants ivoiriens ont tendance à privilégier les placements qui leur offrent de meilleurs rendements. Dans les conditions actuelles, il y a peu d’incitation à ouvrir et à gérer un compte bancaire pour de nombreuses raisons : frais de transport pour se rendre à une banque, temps perdu devant le guichet et coûts excessifs des transactions bancaires. Par ailleurs, la détention d’un compte bancaire n’est pas une garantie pour obtenir un crédit, car les banques ivoiriennes privilégient les grandes entreprises, l’achat de titres de l’État ou la constitution de réserves de liquidités.

« Quand je veux emprunter de l’argent à la banque, on me demande de faire un dépôt à hauteur de la garantie bancaire que je souhaite avoir. Si je l’avais, je n’aurais pas besoin d’une banque », martèle Hassan Coulibaly Amara, grossiste en riz basé à Abidjan.

De plus en plus, les épargnants ivoiriens délaissent les banques pour se tourner vers les opérateurs de téléphonie mobile. En 2014, les détenteurs de compte d’argent mobile (24 %) ont dépassé ceux de comptes bancaires (15 %). En fait, le ratio d’adultes avec un compte mobile en Côte d’Ivoire est le cinquième au monde derrière le Kenya (58 %), la Somalie (37 %), l’Ouganda (35 %) et la Tanzanie (32 %). Moins de cinq ans après son arrivée en Côte d’Ivoire, le mobile money s’impose donc comme l’un des moyens de transactions financières les plus utilisés par la population. L’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI) estime que sur les 24 millions d’abonnés au réseau de téléphonie mobile enregistrés en juin 2015, 7,2 millions ont des comptes de mobile money. Au cours du premier semestre 2015, les recettes sur les retraits, les transferts et les paiements de factures ont atteint 17 milliards FCFA, soit environ 28 millions de dollars.

Le rapport de la Banque mondiale note que si ces comptes mobiles facilitent les paiements et les transferts d’argent, ils ne permettent pas l’octroi de crédit, une des fonctions principales d’un système financier. D’où l’appel aux dirigeants ivoiriens d’adopter deux orientations pour inverser la tendance et renforcer l’intermédiation financière en Côte d’Ivoire.

La première serait d’encourager les banques, y compris les établissements de micro-crédits, à se rapprocher de leur clientèle à travers des innovations et des partenariats pour réduire leurs coûts de transaction. La deuxième orientation serait de favoriser l’essor des institutions financières autres que les banques commerciales. Par exemple, les opérateurs de téléphonie mobile pourraient octroyer des crédits comme au Kenya, où l’opérateur Safaricom a introduit en 2013 un service de crédits en partenariat avec une banque (M-Shwari). Celui-ci compte aujourd’hui plus de 10 millions de clients. Le rapport préconise également d’accorder l’autorisation aux établissements de microfinance d’émettre des cartes de débit et de crédit bancaires.

Un renforcement du système financier est indispensable si la Côte d’Ivoire veut poursuivre la voie de l’émergence. Avec une amélioration de son indice de développement financier à hauteur de celui observé au Cap-Vert ou en Namibie, sa croissance économique pourrait s’accroître de 2,4 %. S’il atteignait celui de l’Afrique du Sud, sa croissance pourrait augmenter de plus de 5 %.

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