Le président-directeur général (PDG) de la société africaine d’exploration et d’exploitation minière Randgold Resources, Dr Mark Bristow, annonce que les investissements dans l’exploration continuent en vue d’étendre la durée de vie de la mine d’or de Tongon (Nord) dont la coulée du premier lingot d’or s’est effectuée en fin 2010.

Lors de la traditionnelle conférence de presse trimestrielle que la compagnie mène depuis le démarrage de ses activités, en signe de transparence, le patron de Randgold Resources a relevé, samedi à Abidjan, que de belles perspectives s’annoncent sur des sites satellites à l’usine de Tongon, entre autres, dans le couloir de Baya-Kasséré, à Seydou Sud (4km), à Tongon Ouest (2 km), à Jubula (11 km) ainsi qu’à Nafoun et à Katonon.

Expliquant que la Côte d’Ivoire est le seul pays classé dans la catégorie A dans le portefeuille de Randgold Resources en termes de risques d’investissement et de sécurité, Dr Bristow  a réaffirmé que le pays propose les meilleures infrastructures, notamment l’électricité. La compagnie opère par ailleurs au Mali, en RDC, au Sénégal et au Ghana.

Le PDG a annoncé que la compagnie va payer d’ici la fin du mois en cours, 22 millions de dollars (environ 12 milliards FCFA) de dividendes à ses actionnaires et à l’Etat de Côte d’Ivoire. Il a souligné qu’en la matière, l’usage est de payer les royalties en fin d’année, une pratique que Randgold Resources trouve non justifiée, payant donc par semestre, soit deux fois par an.

Après 46 jours de panne sur le broyeur N°2 lors du trimestre passé, l’usine de Tongon a retrouvé sa pleine capacité. Une interruption qui va toutefois causer une baisse de 10% des objectifs fixés pour 2016. Ainsi, selon Dr Bristow, cette année, sur un objectif de 290.000 onces, Tongon en produira 260.000. Ce qui reste toutefois au-delà des 242.000 oz produites en 2015. Les projections de 2017 sont de 300.000 onces.

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Le président-directeur général de la compagnie d’exploration minière Randgold Resources, Dr Mark Bristow, et six de ses amis ont parcouru à moto sur plus de 8 400 km, l’Afrique de façon transversale, en vue de collecter des fonds pour la Fondation « Nos vies en partage », pour soutenir des femmes et enfants vulnérables du continent.

Dans le cadre du « Safari Kwa Afrika Bora (Rallye pour l’Afrique) », Dr Bristow et son équipe ont démarré l’expédition le 1^er juin à Mombasa (Kenya), pour arriver 28 jours plus tard à Matadi, en République démocratique du Congo (RDC).

Sur ce parcours difficile en raison du manque de route, les coéquipiers ont levé quelque 2,6 millions de dollars US, sur un objectif de trois millions de dollars, a annoncé Dr Bristow, samedi à Abidjan, lors d’une conférence de presse sur les activités de Randgold Resources, la compagnie qui exploite la mine d’or de Tongon (Nord ivoirien).

Ces fonds serviront à appuyer des femmes victimes de violences ainsi que des enfants vulnérables, à travers le continent. Il s’agit du 5^ème cross continental effectué par Dr Mark Bristow (qui avait démarré le périple avec ses deux fils en 2009), mais le 4^ème sous la bannière de la Fondation « Nos vies en partage ». Ce Rallye se tient tous les deux ans.

Pour Dr Bristow qui se dit juste rétabli des séquelles de ce périple en Afrique centrale, ce parcours fut le summum de l’excitation, eu égard aux difficultés relatives à l’inexistence ou à l’inadéquation de la voierie et au fait que l’équipe ait traversé une zone où se déroulent des conflits, avec des contrées n’ayant jamais été foulées par des étrangers, mais marqué par l’accueil enthousiaste des populations locales.

Réaffirmant sa foi en l’Afrique, Dr Bristow a justifié ce Safari par sa volonté de montrer que le continent est loin de refléter l’image généralement négative véhiculée par des médiaux occidentaux. Le 04 juin 2014, le Rallye était parti d’Abidjan à Le Cap, en Afrique du Sud, avec 2,5 millions de dollars collectés en moins d’un mois, sur un objectif alors fixé à un million de dollars.

AIP

Les intervenants aux activités associées à la 23^ème Assemblée générale annuelle des actionnaires de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) jugent que  le régime des visas mis en application à travers l’Afrique est l’un des principaux freins à la croissance du commerce intra-africain.

MM. Wale Tinubu du groupe Oando du Nigeria, Tony Elumelu de Heirs Holdings, Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria, Dr. Paul Fokam du groupe Afriland First Bank, et Jean-Paul Adam, Ministre des Finances, du Commerce et de l’Économie Bleue des Seychelles, parmi d’autres, étaient unanimes, le 21 juillet à Mahé, aux Seychelles, sur le fait que les formalités de visas appliquées aux Africains pour voyager sur le continent sont extrêmement difficiles et constituent un obstacle pour les entrepreneurs voulant y conduire des affaires.

Lors de leurs interventions pendant la rencontre du Groupe Consultatif sur le Financement du Commerce et le Développement des Exportations en Afrique, il a été noté qu’une poignée de pays dont Les Seychelles, avaient supprimé les visas d’entrée pour les ressortissants Africains.  Pour eux, il est urgent que tous les pays africains abolissent  les formalités de visas pour les courts séjours.

A cet effet, M. Obasanjo a dit que les raisons qui sont souvent évoquées pour justifier les formalités de visas requises n’étaient pas fondées, car les séjours d’affaires de courte durée posent en général peu de risque sécuritaire. Il a félicité le récent lancement du passeport africain par l’Union Africaine, expliquant que “cela aidera le mouvement des personnes et par conséquent le développement du commerce intra-africain”.

Plus tôt, dans son discours d’ouverture, Dr. Benedict Oramah, président d’Afreximbank, a indiqué que la hausse du commerce intra-africain permettrait d’intensifier l’unité et de mettre en marche l’industrialisation de l’Afrique, assurerait une croissance économique durable, la transformation structurelle et une plus grande influence de l’Afrique dans les affaires mondiales.

« Stimuler le commerce intra-Africain permettra également de réduire la vulnérabilité de la région aux cycles des prix des matières premières »,a-t-il dit, ajoutant qu’Afreximbank a décidé de promouvoir le commerce intra-africain pour servir de point focal pour les aspirations développementales du continent. Les activités associées à l’AG se déroulent à Mahé, aux Seychelles, du 18 au 24 juillet 2016.

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La production cacaoyère a baissé, passant de plus de 200 tonnes à environ 100 tonnes  à Django N’Guessankro, dans la sous-préfecture de Dania (département de Vavoua) du fait du swollen shoot, selon des exploitants agricoles qui l’ont exprimé au Sous-préfet de cette circonscription, Guiro Bléhi.

Selon le chef de ce village, Yao N’Guessan Edouard, qui l’a fait savoir, mardi, des producteurs assistent impuissants à la mort des plants de cacaoyers, affirmant ne savoir à quel saint se vouer.

L’expertise de l’agence nationale d’appui ayant révélé qu’il s’agit du swollen shoot propose la destruction des plants atteints ainsi ceux qui sont dans un rayon de 10 mètres.

Il y a quelques années, cette maladie avait décimé plusieurs hectares de plants de cacaoyers dans la région de la Marahoué (Centre-Ouest du pays), rappelle-t-on.

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Plus de 76% des fonds mis à sa disposition par le gouvernement ivoirien pour financer les projets jeunes dans le cadre du projet « Agir pour les jeunes » sont encore disponibles, affirme le directeur général de l’Agence emplois jeunes, Jean-Pierre Danho invitant les jeunes à se rapprocher de la structure  pour présenter des projets.

M. Danho l’a fait savoir, dimanche, sur la première chaîne de la télévision ivoirienne (RTI1), en son journal de 13h, affirmant que les 1800 projets financés sur les 12000 profilés ne représentent que 24 % du financement disponible. L’opération « Agir pour les jeunes », « c’est 12000 opportunités et 30 000 emplois à terme », a-t-il souligné.

Le directeur général de l’Agence Emploi Jeunes a appelant les jeunes bénéficiaires au remboursement pour la pérennisation du projet, non sans espérer l’accroissement à 50% du taux de femmes dans le cadre d’ »Agir pour les jeunes », qui est à l’heure actuelle de 40%.

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L’agence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) du quartier Dougouba de Bouaké a été pillée et incendiée par des manifestants à Bouaké, vendredi en milieu de matinée, a constaté l’AIP dans la localité, où la tension était encore vive à la mi-journée.

Les manifestants qui voulaient, à travers leur mouvement, dénoncer les dernières factures d’électricité jugées trop élevées, tentaient également de s’en prendre au bureau régional de la CIE de Bouaké situé au quartier Commerce, mais étaient à chaque fois repoussé par les forces de l’ordre.

Ils ont également attaqué la préfecture de police locale, y contraignant les policiers à rester dans leurs bureaux.

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