Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le  royaume du Maroc est l’un des plus beaux pays d’Afrique  qui offre les destinations parmi les  plus prisées des touristes qui découvrent le continent . Une culture riche et varié, , des belles plages , des villes historiques, des chefs-d’œuvre architecturaux, de somptueux jardins. Du nord au sud, de l’est à l’ouest le Maroc ouvre son trésor touristique à ses visiteurs avec des villes aussi belles les unes que les autres. Ce pays est certainement l’une des  fierté touristique de l’Afrique. Découvrons quelques-unes des destinations les plus prisées avec Jumia Travel, acteur du voyage et de la promotion du tourisme en Afrique.

Casablanca, la plus grande ville marocaine

Située au centre ouest du Maroc, Casablanca ou encore « Maison Blanche » est la plus grande et la plus peuplée des villes du Maroc avec une superficie de 1615 Kilomètres carrés. Elle est un véritable pôle d’attraction avec ses sites touristiques. On y retrouve notamment la mosquée Hassan II, avec son le plus haut minaret  d’Afrique  et biens d’autres sites de premiers plans. Des habitations modernes aux rues californiennes, tout est réuni pour un séjour de rêve à Casablanca. D’ailleurs nul besoin d’inquiétude pour le shopping quand on sait que la ville abrite le plus grand Mall d’Afrique.

Rabat, la capitale du Royaume

Rabat abrite de magnifique plage grâce à sa proximité d’avec l’Océan atlantique au nord-ouest du Maroc. La, capitale marocaine  est une sublime ville touristique dont un nombre importants des sites es inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en tant que bien culturel, gage de la notoriété de la ville. Rabat est également l’image représentative des arts picturaux. L’architecture et le brassage de cultures des peuples qui y  vivent confèrent à la ville sa place de deuxième ville la plus importante du Maroc et l’une des plus visitées du pays.

Fès la capitale historique

Fès est la  capitale de la culture et de la tradition marocaine.  ville historique  avec ses sites classés au patrimoine de l’Unesco, Fès offre un accueil chaleureux aux touristes avec ses multiples architectures colorées. La ville abrite également l’une des universités les plus vieilles du monde, fondée au IX siècle et plusieurs medersas parfaitement conservées.. A Fès, retrouvez de grandes rues commerciales et donnez-vous à cœur joie à des balades interminables.

Marrakech, la perle du désert

Niché dans un cadre magnifique au pied du haut-Atlas, Marrakech,   quatrième ville du Maroc, dispose d’unune culture pleine d’histoire et d’une architectures de rêve,  Classé dans le top 10 des pays africains les plus adulés par les touristes français, elle est surnommée la ville rouge à cause de ses bâtiments et maisons qui portent cette couleur. Dans cette ville, plusieurs sites touristiques sont à découvrir.  . Le caractère historique et majestueux des monuments et édifices religieux, la beauté des quartiers tels que Médina ou ville historique, Guéliz et Hivernage qui constituent la ville nouvelle, donnent à Marrakech une fière allure.

Des sites à ne pas manquer

Plusieurs autres villes sont à visiter au Maroc. Agadir et Essaouira par exemple, vous ouvrent grand les bras. Ce sont des villes toutes aussi accueillantes et belles avec des sites touristiques de toute  beauté. A cela, il ne faut pas oublier, les gorges de la vallée du Todgha, Merzouga, Aït-Ben-Haddou, Paradise valley, Flux de Ziz, les gorges du Dadès, les cascades d’ouzoud et bien d’autres offres un aspect particuliers au tourisme marocain. Ces endroits font certainement partis des plus belles merveilles touristiques du continent. En plus de ses sites, les villes marocaines  disposent de magnifiques hôtels qui offrent le confort requis et un séjour sécurisé.

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Un ménage sur trois est obligé de s’endetter ou de puiser dans son épargne pour boucler les fins de mois. Les résultats de l’enquête de conjoncture du HCP révèlent une dégradation de la situation financière des ménages. Parmi eux, beaucoup vivent sur le découvert bancaire notamment, révèle L’Economiste, un quotidien économique marocain dans sa livraison de jeudi.

Les taux d’intérêt voisins de l’usure: 14,30%. Des charges supplémentaires en cas de dépassement. L’encours des crédits de trésorerie se chiffre à 6,6 milliards de DH.

 

L’encours des comptes débiteurs et crédits de trésorerie aux particuliers et MRE a augmenté de 8% à fin juin pour s’établir à 6,6 milliards de DH. Cela représente 2,5% du total des prêts à cette clientèle. L’on est cependant loin du pic de 8,5 milliards de DH atteint fin 2009.

 

L’autorisation de découvert est une des options à la disposition d’un client pour faire face à des imprévus. Mais il arrive que les difficultés financières contraignent un certain nombre de personnes à y recourir chaque mois, voire dépasser la limite autorisée. «Entre 10 et 15% de la clientèle utilisent régulièrement le découvert», confie un banquier.

 

Chaque banque applique ses propres règles en matière de découvert. Elle n’y est pas tenue, mais peut accorder l’autorisation de passer en position débitrice durant une période en fonction du profil risque ou encore de l’endettement du client. Pour

 

S’il est d’une grande utilité pour pallier à des imprévus, le découvert bancaire génère des charges non négligeables, surtout en cas de dépassement. Il n’est jamais bon de laisser longtemps le compte dans le rouge.

 

Pour obtenir cette permission, il faut d’abord domicilier son revenu au sein de la banque. Dans certains établissements, le client a la possibilité de négocier l’équivalent de son salaire en découvert. Mais très peu de clients peuvent décrocher cette faveur. De façon générale, l’autorisation de découvert représente 20 à 25% du salaire.

 

Si cette facilité de trésorerie soulage dans certaines situations, il n’est jamais bon de laisser longtemps le compte dans le rouge. Pour les utilisateurs occasionnels, le coût lié à la consommation du découvert est relativement insignifiant.

 

Par contre, c’est moins le cas pour les clients  dont le compte bancaire est régulièrement dans le rouge. Au passage, cette situation génère des revenus assez juteux aux banques. Les taux d’intérêt appliqués au découvert sont à deux chiffres, sans dépasser le taux maximum des intérêts conventionnels qui est fixé à 14,30% jusqu’en mars 2017. Le prélèvement des agios est trimestriel.

 

En cas de dépassement de découvert, le client sort des conditions contractuelles et doit supporter des charges plus importantes. La banque facture par exemple une commission d’intervention dont le montant varie selon les établissements.

 

AIP

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Le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Kenya et l’Afrique du Sud sont perçus comme des acteurs à fort potentiel dans le secteur des énergies renouvelables sur la période 2016-2020 conjuguant forte croissance démographique et perspectives économiques prometteuses et bénéficiant aussi de la confiance des investisseurs.

C’est ce secteur qui attire les investisseurs, d’après l’étude intitulée «financer la croissance africaine à l’horizon 2020: perception des investisseurs internationaux», établie par Havas Horizons, l’offre de conseil dédiée aux nouveaux pays émergents de l’agence Havas Paris et de l’Institut Choiseul, rapporte l’Economiste, un quotidien économique marocain dans sa livraison de mercredi.

 

L’étude qui s’est basée sur les résultats d’une enquête d’opinions(1) est publiée dans le sillage de la COP21 et dans la perspective de COP22 qui aura lieu en novembre à Marrakech. Tout un focus est consacré au secteur des énergies. Ainsi, 33% des investisseurs citent le Nigeria en première position et 22% placent la Côte d’Ivoire en deuxième position. Avec 19% comme solde d’opinions pour chacun, le Maroc et le Kenya arrivent en troisième position. L’Afrique du Sud, elle, occupe la quatrième position avec 11% des voix.

 

D’après les auteurs de l’étude, les pays qui conjuguent une forte croissance démographique à des perspectives économiques prometteuses sont en tête de ce classement. En effet, l’augmentation de la consommation privée couplée au développement d’activités industrielles fortement consommatrices d’énergie placent le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Kenya comme les acteurs prometteurs dans le secteur de l’énergie. Et ce, en dépit de facteurs d’instabilité locaux dont l’impact aurait été majoré dans le cadre d’économies moins dynamiques.

 

Le Maroc qui affiche des «perspectives économiques intéressantes» pour les investisseurs, peut s’appuyer sur un potentiel d’énergies renouvelables important (solaire notamment) et a de bonnes capacités de financement. Le Royaume a beaucoup d’atouts. Il a connu en 2015 une croissance de 4,5%. Le pays a su préserver son attractivité touristique dans un contexte régional tendu et a, par ailleurs, bénéficié de la chute des cours des matières premières.

 

Ceci, grâce notamment à une économie mature portée par une industrie manufacturière tournée vers l’exportation, et la multiplication de ses partenaires commerciaux hors Union européenne. «Sa stratégie ambitieuse en matière de développement durable et le rôle que le pays est amené à jouer en 2016, avec l’organisation de la COP22, ne pouvaient sans doute pas laisser les sondés insensibles», est-il souligné. Dans ce classement figure un nombre important de pays d’Afrique de l’Ouest, zone qui connaît la croissance démographique la plus importante du continent, et qui devrait compter 500 millions d’habitants à l’horizon 2030, selon les estimations de l’OCDE.

 

«Longtemps considéré comme risqué, l’investissement dans les projets énergétiques semble représenter aujourd’hui un potentiel de retour sur investissement très significatif», d’après les auteurs de l’étude. Une majorité des sondés (65%) considère que le secteur de l’énergie est un moteur de développement économique pour l’Afrique. 47% des sondés ayant investi ou accompagné un investissement dans le secteur de l’énergie en 2015 souhaitent le maintenir voire le renforcer en 2016 et dans les années à venir.

 

Un autre constat, l’Afrique s’inscrit dans une tendance globale de développement des énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles. Les investisseurs semblent résolus à accompagner ce mouvement. L’énergie solaire est privilégiée par 51% des investisseurs. Elle est suivie par le gaz et le pétrole (23%) puis l’hydraulique (16%). La grande majorité des sondés estime que le développement énergétique constitue un enjeu majeur pour le développement économique de l’Afrique ainsi qu’une opportunité pour le continent d’inventer un modèle propre, qui lui permettrait d’accélérer sa transition énergétique (pour 56% des sondés). Près de 38% considèrent cela plutôt comme une hypothèse envisageable.

 

Il demeure néanmoins encore des freins à l’investissement dans le secteur des énergies. Plus de la moitié des sondés (55%) considèrent que les risques juridiques et ceux liés à la gouvernance sont les principaux obstacles. Vient ensuite le déficit d’infrastructures (27%). Le manque de solvabilité n’est mentionné que par 8% des répondants.

 

En 2015, le classement ne plaçait les énergies qu’à la 4e place, les services financiers en 1re position et le BTP en 2e. Cette année, le secteur des énergies s’est donc hissé au 1er rang en un an, preuve que les investisseurs estiment le continent africain suffisamment mûr pour le faire décoller. Le secteur des services financiers arrive en 2e position avec 19% des voix. Quant aux transports et l’agriculture, ils arrivent respectivement en 3e et 4e position, avec respectivement 11% et 7% des suffrages. L’industrie, la santé et les télécoms arrivent en avant-dernière position avec 6% des voix. Le BTP et la grande distribution ferment la marche avec respectivement 4% des suffrages.

 

AIP

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Satigui Koné est le Président de la Fédération des ONG de Développement de Côte d’Ivoire (FEDOCI). A quelques jours de l’ouverture du congrès des ONG d’Afrique à Yamoussoukro, il donne des précisions sur la structure panafricaine en création.

 

-         Les ONG de Côte d’Ivoire ont annoncé un congrès pour la création d’une structure panafricaine. De quoi s’agit-il en réalité ?

Nous préparons activement le congrès constitutif de l’Union Africaine des ONG de Développement (UAOD). Il s’agit d’une organisation qui sera représentée dans chaque pays d’Afrique par un Coordinateur-Pays et onze (11) Directeurs de Réseaux. Toutes les ONG et associations d’Afrique seront organisées au sein de onze réseaux par pays. Ainsi, les projets seront menés en parfaite coordination à travers toute l’Afrique. Nous avons lancé l’idée de l’UAOD avec la conviction qu’aucun pays d’Afrique ne peut être un ilot de prospérité si le reste du continent doit demeurer un vaste désert de misère. L’unité entre les ONG et associations d’Afrique sera scellée les 18 et 19 août prochains à Yamoussoukro.

-         Quel est l’écho de la mise en œuvre de l’UAOD auprès des ONG et des partenaires étatiques ?

De nombreux pays d’Afrique ont félicité les initiateurs du projet. Pour nous appuyer, un ministre africain, expert de l’agriculture a décidé de se déplacer, à ses frais, à Yamoussoukro pour animer la conférence d’ouverture du congrès. Des Africains de tous horizons ont déjà fait des réservations pour rallier la Côte d’Ivoire. L’idée a été vraiment accueillie partout avec enthousiasme. Les autorités de certains pays se sont données le temps de soupeser la crédibilité du projet avant de s’engager. C’est un peu le cas en Côte d’Ivoire par exemple. Ce qui nous a paru normal, vu que les organisations de la société civile ont été victimes souvent de mauvaises campagnes dans certains pays. A une semaine du congrès, nous avons bouclé la liste des participants. Le comité d’organisation a validé 148 délégations où les prévisions étaient de cent.

-         En pratique, comment l’UAOD pourra-t-elle réussir à atteindre ses objectifs ?

Comme je le disais, nous avons décidé de rassembler les ONG au sein de grands réseaux par pays. Il y aura un Directeur par réseau. Et chaque réseau se verra attribuer une feuille de route à Yamoussoukro. Ainsi dans chaque pays d’Afrique, il sera facile de s’adresser, par exemple,  au réseau en charge du genre, de l’enfance, de l’agriculture etc. Et chaque réseau complétera ses alter egos des autres pays. Nous aurons les réseaux suivants : 1- Agriculture, développement rural et élevage 2- Autonomisation de la femme et Protection de l’enfance 3- Cohésion sociale et solidarité  4- Droit de l’homme et immigration 5- Education et formation 6- Emploi, Jeunesse et sports 7- Energie, Environnement et développement durable 8- Mines et richesses du sous-sol  9- Santé et hygiène 10 -TIC, Commerce et transports  11-Tourisme et artisanat.

Un Coordinateur Pays organise la collaboration entre les réseaux du pays. Vous comprenez donc que l’Afrique des acteurs sociaux du développement va amorcer un tournant décisif pour l’intégration des peuples, les projets mutualisés et le développement intégré !

-         Comment la structure sera-t-elle physiquement installée ? En termes de siège social, de direction continentale etc. ?

Le congrès de Yamoussoukro va élire le Président de l’UAOD. Il va ensuite désigner les Coordinateurs Pays et les Directeurs de Réseaux. Les initiateurs ont proposé Abidjan comme siège social. Les autorités ivoiriennes en ont été informées. Au sortir du congrès de Yamoussoukro, nous apprécierons. Dans tous les cas, chaque pays du continent a déjà commencé à s’organiser avec les autorités publiques. Des délégations seront accompagnées à Yamoussoukro par les autorités de leurs pays. C’est vous dire que des dirigeants africains ont très vite compris l’intérêt de soutenir les ONG et associations du continent dans cet important projet de structuration à l’échelle du continent.

-         Les autorités ivoiriennes ont-elles donné une réponse pour que la Côte d’Ivoire puisse garder effectivement le siège de la structure ?

Nous savons que les décisions au sommet de l’Etat prennent souvent du temps, surtout à cause des procédures. Le Premier Ministre Kablan Duncan, selon nos informations, a accordé un grand intérêt au dossier UAOD. Comme nous sommes encore à quelques jours du congrès, nous travaillons à enregistrer les délégations étrangères, à prendre les attaches à Yamoussoukro. Notre pays a eu l’initiative de proposer l’UAOD afin de rassembler toutes les ONG d’Afrique et de sa diaspora au sein d’une organisation unique. C’est pour cela d’ailleurs que les ONG d’Afrique ont logiquement proposé de choisir Abidjan pour siège social de l’organisation panafricaine.

-         Comment la diaspora africaine se retrouvera-t-elle dans les activités de l’UAOD ?

Vous savez que depuis deux ans, les ONG ont travaillé discrètement à mettre le projet en place. Les organisations africaines de la diaspora ont apporté leur contribution à tous les niveaux du projet. C’est d’ailleurs ce qui explique que le comité d’organisation soit présidé par Dr Moussa Abdoul Kader Diaby, intellectuel africain et cadre dans une importance entreprise d’automobile en Europe. La diaspora a vraiment envie de soutenir les pays d’Afrique dans la transparence. Mais, elle avait besoin d’avoir un cadre de rencontre pour tous les pays et de la lisibilité. L’UAOD sera ce cadre où tous les Africains, sans exclusive, vont rechercher des partenaires pour l’Afrique, apporter leur appui intellectuel et matériel au continent. Il faudra néanmoins que les dirigeants africains créent les conditions de l’émergence de cet apport inestimable de la diaspora au continent.

 

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La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) annonce des perturbations dans la distribution de l’eau potable dans des quartiers de Cocody-Riviera (Abidjan), vendredi de 8H à 18H.

Selon un communiqué de l’entreprise dont l’AIP a reçu copie, jeudi, cette situation qui sera constatée par une « baisse de pression allant jusqu’au manque d’eau dans les quartiers de Riviéra 1 et 2, d’Anono,de Riviéra Golf, de Riviéra les jardins, de Riviéra Sainte Famille », est due à des travaux sur le réseau d’eau potable de la riviéra 2.

 

La SODECI « présente ses excuses à son aimable clientèle pour les désagréments que ces travaux pourraient occasionner », conclut le document.

 

AIP

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Un séminaire de réflexion initié par le Conseil d’Administration du Fonds Interprofessionnel de Solidarité Hévéa (FISH) s’est tenu du 28 au 30 juillet dans la région du Leboutou (Dabou), en vue de former et informer ses membres pour les impliquer de façon dynamique dans le processus de restauration de la filière hévéa, prise en ordonnance par le Président de la République le 21 décembre 2011.

Ce séminaire tenu sur 3 jours, sur le thème « Organisation de la filière hévéa : contribution du FISH à la mise en place de l’interprofession », a vu à sa cérémonie d’ouverture le représentant du ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, parrain de cette activité ; d’autorités administratives et coutumiers de la région.

Selon le Président du FISH, Vincent Essoh Lohoues, l’ordonnance du Président de la République, Alassane Ouattara, N°2011-473 du 21 décembre 211 relative aux Organisations Interprofessionnelles Agricoles, la contribution du FISH à sa mise en application s’est faite à plusieurs niveaux, notamment, la cession de la gestion du FISH aux planteurs ; la structure du prix d’achat du caoutchouc et à l’encadrement.

M. Lohoues  a expliqué aux planteurs de la filière hévéa venus de toutes les régions du pays, les actions menées par son organisme en vue de l’amélioration de leur condition de vie. Il a surtout dénoncé les malveillances faites par l’Association des Professionnels de Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire (APROCANCI), sur le prix à payer aux planteurs. "L’APROMAC continue de faire des ponctions sur le revenu du planteur sans son consentement et l’affecte à qui elle veut. Ainsi l’APROMAC censée être la faitière de la filière est en réalité au service des usiniers qui règnent sans partage devant quelques planteurs, membres de son Conseil d’Administration, sans défense, qui sont en réalité des figurants utilisés comme des faire-valoir", a-t-il ajouté.

Parlant de la structure du prix d’achat du caoutchouc, le FISH  a lutté afin que la fixation du prix d’achat du caoutchouc ne revienne pas seulement à la seule autorité des usiniers à travers l’APROMAC qui imputaient indûment certaines de leurs charges aux producteurs, et à titre d’exemple, la quote-part investissement (49.15 FCFA/kg), la quote-part commercialisation (10 FCFA/kg), la décote de 4.5% et les frais financiers d’exploitation ( 5 FCFA/ kg).

Le troisième acquis du FISH, dans l’application de cette ordonnance prise par le Président de la République, a été l’obtention de la dissolution de l’Association Professionnelle des Producteurs d’Hévéa (APPH), créée en son temps pour assurer l’encadrement des producteurs d’hévéa, qui au lieu d’exécuter sa mission d’encadrement, déléguait aux usiniers ses attributions en sous-traitant l’encadrement des planteurs, sans qu’elle ne puisse contrôler l’effectivité du travail fait par ceux-ci.

Au terme de ce séminaire, l’ensemble du Conseil d’Administration du FISH a salué la volonté du Président de la République, qui ne cesse de contribuer à l’amélioration des planteurs des filières hévéa-Palmier à huile, vient encore depuis le 27 juillet 2016  au conseil de Ministres, de mettre en place une Autorité de Régulation. Invitant les participants essentiellement administrateurs, délégués, OPA, coopératives et syndicats à ce séminaire à mener le combat, en vue d’assainir la gestion du monde agricole et l’environnement de la filière hévéa, pour l’amélioration des conditions de vie des planteurs.

Des visites dans les usines ITCA, dans la localité de BOUBOURY et l’usine de SICI, dans la localité de Débrimou  ont été effectuées à la fin de ce séminaire afin de montrer aux planteurs les efforts menés par le FISH grâce aux Fonds.

Le FISH, fondé en 1983, est depuis Février 2004, présidé par le Président Vincent Essoh Lohoues.

Nadège Koffi

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Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, salue le mérite de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), entreprise concessionnaire de la distribution de l’électricité dans le pays, qui «ne ménage aucun effort, pour que chaque foyer ait de l’électricité en permanence ».

« S’agissant du cas particulier de l’électricité, je voudrais rappeler que la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) ne ménage aucun effort, pour que chaque foyer de Côte d’Ivoire ait de l’électricité en permanence, même au plus fort des crises que notre pays a traversées.

Le cas de la ville de Bouaké et des zones Centre, Nord et Ouest de la Côte d’Ivoire illustre bien le dévouement des hommes et des femmes qui travaillent à la CIE », a déclaré M. Ouattara lors de son adresse à la nation, samedi, dans le cadre de la du 56ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire célébré dimanche.

Le chef de l’Etat a invité ses compatriotes à privilégier le dialogue et non la violence dans le règlement de la crise récemment née du mécontentement de certains consommateurs ayant jugé très élevées leurs dernières factures d’électricité.

Estimant avoir été doublement facturés et prétextant également d’un coût élevé du prix du KWH, les manifestants ont vandalisé, pillés et saccagé, courant juillet,  des agences de la CIE dans des localités du pays.

Bien avant ces événements, un mécanisme et les critères de remboursement du trop-perçu des factures précédentes, tel que réclamé par le chef de l’Etat le 1er mai, a été arrêté par un groupe de travail comprenant un comité interministériel et un cabinet international, sous la direction du ministère du Pétrole et de l’Energie.

Dans son adresse à la nation, samedi, Alassane Ouattara qui a reconnu à ses compatriotes le droit d’exprimer leur mécontentement, a toutefois souligné la nécessité pour eux de le faire dans le respect des autres et dans le respect des institutions, affirmant avoir « demandé un audit des facturations de la CIE » après la définition du mécanisme de remboursement du trop-perçu.

« J’encourage donc vivement toutes les parties à poursuivre les négociations qui ont déjà abouties à un accord entre la CIE et les organisations des consommateurs », a conclu Alassane Ouattara.

AIP

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Par Traoré Mamadou

 

« La vie est belle, la vie est belle, la vie est belle », le doyen Bienvenu Néba, acteur et icône du cinéma et du théâtre ivoiriens, est encore nostalgique des années fastes du « miracle économique » de Côte d’Ivoire des années 1970 dans une scène au décor mirifique. « Côte d’Ivoire, je t’aime », une fresque chorégraphique mise en scène par Georges Monboye, a transporté un public conquis à travers les séquences historiques de la Côte d’Ivoire culturelle, politique, sociale et économique, par un alliage harmonieux de danses, de poésie, de théâtre et de chant.

 

Douleurs et mélancolies

 

Panorama depuis les douleurs et mélancolies de la période coloniale aux chantiers d’émergence des années 2010, en passant par la beauté de l’indépendance et du miracle économique, et les incertitudes du multipartisme (1990) aggravées par le traumatisme des années d’après coup d’Etat de 1999. Ce spectacle initié par la Radiodiffusion et télévision ivoirienne (RTI) dans la soirée de samedi à la salle Ernesto Djédjé-Lougah François du palais de la culture d’Abidjan, dans le cadre de la célébration du 56ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, n’a pas laissé un moment de répit à l’attention du public.

 

Emotions, mais surtout stupéfaction lorsqu’un tableau de cette représentation artistique marque l’arrivée brutale et violente des colons français, vêtus d’uniformes kaki aux galons noirs sur les épaules. En face d’eux, les guerriers danseurs d’un peuple ivoirien, rubans rouges attaché autour de la tête et tissus rouges à la hanche, avec des pieds nus qui battent la terre d’ardeur, mais qui ne résistent pas longtemps.

 

Dans le fond de la scène se projette un impressionnant mapping faisant défiler, cliché après cliché, des illustrations du jeu chorégraphique, quand des spectateurs, immergés dans une salle devenue légèrement obscure, tentent d’immortaliser ces moments singuliers par des captures à l’aide de leurs téléphones portables.

 

Mais face à tant d’injustice faite de brimades et de torture des travaux forcés, de collectes d’impôts abusives, les peuples colonisés, par la danse contemporaine organisent la résistance. C’est là que l’on entend le chant du coq pour sonner l’heure de l’éveil des consciences, et annoncer la naissance du Rassemblement démocratique africain (RDA) sous le leadership de  Félix Houphouët-Boigny, pour lancer la lutte dans la longue et douloureuse marche vers l’indépendance.

 

 Indépendance

 

«En ce jour béni du 7 août 1960, je proclame solennellement l’indépendance de la Côte d’Ivoire », jaillit la voix originale d’Houphouët-Boigny. C’est la liesse populaire au rythme de danses traditionnelles de réjouissance : djembé, bologne, aloukou, gbégbé, etc. Mais aussi, le début d’une ère nouvelle de la musique ivoirienne, qui se raconte par un autre doyen, Eba Aka Jérôme avec l’une de ses chansons phares mais très populaires à l’époque : « Je croyais que tu m’aimais pourtant c’est faux, tu ne m’aimais qu’à cause de mon argent, l’argent est fini, l’amour est terminé, l’argent est fini, l’amour est achevé… », chante le « rossignol », en chœur avec la salle enthousiaste.

 

Le journaliste-animateur Georges Taï Benson, témoin vivant de ces ères glorieuses et encore « jeune de ses 71 ans » est aussi là pour dépeindre, entre deux toiles chorégraphiques, cet « événement exceptionnel et empreint d’émotion » qui a suscité « exclamation et joie aux quatre coins du pays ».

 

Mais aussi, un moment qui n’a pas empêché d’autres personnes comme le dramaturge, metteur en scène et acteur ivoirien Diallo Tocouaï Vincent de sombrer dans des mésaventures. En témoigne une scène de sa pièce à succès « Sale pétrin » relatant le détresse d’un vieillard qui ne supporte plus les caprices de sa jeune épouse dotée à prix d’or. Ce scénario, joué par lui-même et une comédienne, donne à la représentation une note humoristique à tordre de rire.

 

Du ziglibity au coupé décalé

 

La « diva » Aïcha Koné et le « crooner » Bailly Spinto, font également partie des figures rappelant les années 80 dans cette belle scénographie, où des mannequins entrent savamment dans le jeu de rôle, présentant des vêtements de mode correspondant à chaque époque,dans les couleurs du drapeau tricolore orange, blanc et vert de la Côte d’Ivoire indépendante, de plus en plus visibles sur scène.

 

Du ziglibity d’Ernesto Djédjé au coupé décalé, en passant par le gnamagnama, le ziguéhi, le zouglou, le zoblazo, le gninze-moule, le mapouka, la troupe à Georges Monboye enchaine les danses urbaines ivoiriennes au fil des étapes, admettant des acrobaties particulières époustouflantes.

 

Cerise sur le gâteau, une dance battle très amicale sur un son de coupé-décalé entre, d’un côté, les filles de la troupe, et de l’autre, les hommes, sous l’arbitrage des animateurs Didier Bléou et Caroline Da Sylva, donne droit à des « roucasse casse », sorte de dance acrobatique à couper le souffle qui chauffe la salle dont les occupants émettent des grands cris de joie.

 

Au finish, aucun des camps ne triomphe de l’autre dans ce challenge puisque tous les membres du groupe vont se mettre ensemble, à pas de danse, pour sceller la réconciliation, l’unité nationale et la cohésion sociale, tandis que la chorale pousse haut dans les aigus l’« Abidjanaise », l’hymne nationale de la « patrie de la vraie fraternité ».

 

AIP

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Le premier président de la Cour d’appel de Daloa, Kouyaté Damou a appelle les magistrats instructeurs et les greffiers à avoir une bonne moralité dans l’exercice de leur fonction et à « éviter de monnayer les libertés ».

« Dans cette collaboration, la moralité doit pouvoir jouer; on entend beaucoup de bruit qui sortent des cabinets d’instruction. Souvent, certaines libertés sont monnayées et cela n’est pas bon. Quand j’entends que quelqu’un a été mis en liberté et qu’ il a payé (de) l’argent, qu’il a fait tel cadeau au magistrat ou au greffier, non, on n’est est pas là pour monnayer quoi que ce soit, il faut qu’on lutte contre ce fléau», a déclaré M. Kouyaté, jeudi à Daloa, lors de la clôture d’un atelier sur la collaboration entre magistrats instructeurs et greffiers d’instruction initié par  le Programme  pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (Projustice) .

Pour le premier président de la Cour d’appel de Daloa, « les gens ne cesseront pas de corrompre, mais c’est à chacun de refuser cette corruption et de dire : +non je ne mangerais pas de ce pains+ ».

Il a ajouté que parfois, des détenus paient des sommes variant de 200.000 FCFA à 3000.000 Fcfa pour avoir droit à la liberté.

« J’ai vu des greffiers qui ont gardé l’ordonnance de mise en liberté signé par le juge d’instruction dans leur cassier; ils ne sont pas allés notifier à la maison d’arrêt et le monsieur (détenu) reste en prison (pendant) deux, trois mois parce que les parents n’ont pas payé. Si quelqu’un est pris désormais, on ne peut pas tolérer cela », a-t-il martelé à l’endroit des juges d’instruction et des greffiers d’instruction venus de Man, Seguela, Guiglo et Daloa pour prendre part à cet atelier destiné à redynamiser ces deux familles d’acteurs du monde judiciaire, pour une gestion efficace de qualité des dossiers d’instruction.

Cette formation, financée par l’USAID, a concerné plusieurs juridictions pilotes dont la Cour d’appel de Bouaké qui est comprend les circonscriptions de Daloa, Séguela, Man et Guiglo.

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Deux soldats ivoiriens, les sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré  ont été condamnés à dix ans de prison ferme chacun pour leur implication dans l’attaque de Grand-Bassam en mars et qui a occasionné 19 morts.

Les deux accusés, membres de la Garde républicaine ivoirienne, ont été reconnus coupables jeudi au tribunal militaire de « violation de consignes » et « association de malfaiteurs » pour avoir rencontré Assane Barry, l’un des suspects de l’attentat.

 

Ils ont été condamné par le tribunal conformément à la réquisition du commissaire du gouvernement, Ange Kessi, a « dix ans de prison ferme et 200.000 FCFA d’amende » chacun.

 

« Je suis déçu de cette condamnation » a réagi l’avocat de la défense, Me Raoul Gohi Bi, promettant de se pourvoir en cassation.

 

AIP

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