Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé jeudi à Abidjan, un financement de 137,82 millions d’euros destiné à appuyer le Projet de renforcement des réseaux de transport et de distribution d’électricité (PRETD) en Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué de presse de la BAD transmis à l’AIP, ce projet vise l’accélération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation et l’amélioration des conditions de vie des populations.

De manière spécifique, il s’agit d’améliorer la performance des réseaux d’électricité, en réduisant le temps moyen de coupure, les énergies non distribuées et les pertes techniques. Il vise en outre, l’accroissement du taux d’accès des populations à l’électricité.

Le Projet de renforcement des réseaux électriques de transport et de distribution s’inscrit dans le Programme national d’investissement pour le secteur de l’Energie ciblant l’augmentation de 50%  de la capacité de production de l’électricité, le renforcement des réseaux de transport et de distribution et l’électrification de toutes les localités du pays de plus 500 habitants,  à l’horizon 2020.

La mise en œuvre du  PRETD consiste en la construction  des lignes de transport en haute tension au départ de la centrale de Soubré (en chantier) vers les villes de San Pedro, Duékoué et Zagné, l’extension des postes de Soubré et San Pedro et la construction de nouveaux postes à Duékoué et Zagné.

Il comprend aussi la construction d’un important poste injecteur de 150 MVA à Bingerville pour accompagner le développement immobilier de cette ville qui s’inscrit dans le plan d’aménagement général d’Abidjan. Le projet permettra également de fournir l’électricité aux populations de 252 localités rurales du District des Montagnes, dont 42 dans la région de Cavally, 82 dans la région de Guémon et 128 dans la région de Tonkpi.

La réalisation du projet permettra le lancement des projets miniers et agro-industriels dans la partie ouest du pays dont la demande à l’horizon 2018 est estimée à 70 MW.  La création de quelque 3000 emplois directs est envisagée dans l’industrie minière, l’exploitation du bois et l’agro-industrie. Par ailleurs, le renforcement des réseaux à l’ouest du pays permettra aussi l’arrêt des centrales thermiques qui tournent actuellement au fuel dans la  région, ainsi qu’une réduction annuelle d’émission de gaz à effet de serre estimée à  3000 tonnes.

Le projet vient compléter les autres interventions récentes du Groupe de la Banque africaine de développement dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. Il s’agit du projet d’interconnexion de Côte d’Ivoire, Sierra Leone, Libéria et Guinée (en cours de réalisation), et  des projets d’extension des centrales d’AZITO et de CIPREL clôturés en 2015. (1 Euro = 655,957 FCFA)

AIP

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Une jeune ressortissante du village de Kahankro (département de Daoukro), âgée de 14 ans, est décédée mardi des suites  d’un viol collectif qu’elle a subi.

Selon le diagnostic médical, elle a été emportée par « une infection avancée » qui s’est développée au niveau de son appareil reproducteur après sa mésaventure qui remonte au mois d’août.

L’adolescente, Koigny Ahou Lydie, a été abusée sexuellement durant plus de cinq heures de temps (de 21H à 2H du matin), à en croire une parente à qui elle s’est confiée, par quatre jeunes hommes du village dont un soupirant.

Le soupirant, un certain Adahe Cyriak, l’aurait conduit dans ce traquenard. Ses acolytes et lui sont actuellement en détention préventive à la maison d’arrêt et de correction de Bongouanou, dans l’attente de  leur jugement.

Selon la tante de la victime, Koffi Marie Louise, elle a manifesté les premiers signes de maladie en début du mois de septembre. Un traitement de paludisme lui est administré en vain avant qu’elle ne passe finalement aux aveux.

Une consultation gynécologique va révéler une boule entre les ovaires et l’utérus, signe, selon les praticiens, d’une infection très avancée. Internée dans un premier temps à l’hôpital général de Daoukro puis évacuée au CHR de Bouaké au regard de la gravité de son cas, la jeune fille va finalement rendre l’âme mardi.

AIP

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Le président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Werner Hoyer, et le Vice-Président Ambroise Fayolle seront en visite officielle en Côte d’Ivoire, lundi.

Au programme de ce déplacement officiel, l’évènement Africa Day organisé par la BEI en partenariat avec Banque Africaine de Développement (BAD), l’ouverture du nouveau bureau régional de la BEI à Abidjan et surtout le lancement de Boost Africa avec la BAD.

AIP

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Untiers des immigrants qui arrivent vers l’Italie sont de nationalité ivoirienne, a révélé mercredi à Yamoussoukro le directeur de cabinet adjoint duministère de l’Intérieuret de la Sécurité,Vincent Tohbi Irié,précisant que chaquemois, cesont 1500 « petits Ivoiriens » qui arrivent aux portes de l’Italie.


« Ce sont des chiffres qui nous sont donnés par les responsables de l’Italie », a fait savoir le directeur de cabinet adjoint,à l’ouverture d’un atelier de sensibilisation et formation des autorités préfectorales et des forces de sécurité sur la prévention et la gestion de l’extrémisme violent.


Selon Vincent Tohbi, lesvilles de Daloa,d’Odiénnéet d’Aboissosont les passages préférés d’où partent de nombreux jeunes de Côte d’Ivoire, devenue aujourd’hui un grand pays d’immigration.


Organisé par le Conseil national de sécurité (CNS)avec l’appui du PNUD, l’atelier sur la prévention et la gestion de l’extrémisme violent vise à sensibiliser et former les préfets de région et des responsables des forces de sécurité sur les enjeux, les défis et les mécanismes de prévention et de gestion de l’extrémisme violent, à vulgariser les outils théoriques de prévention, à renforcer les capacités de veille et d’informations des acteurs et leurs aptitudes et à déceler et analyser les signes précurseurs.
AIP

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Les débats de cette troisième édition portent sur l’uberisation des modes de financement des entreprises ainsi que sur les conditions de l’expansion internationale des champions africains.


La troisième édition du  Champions & SME Africa Forum a ouvert ce jour à Abidjan en présence de Jean-Louis Billon, ministre du Commerce de Côte d’Ivoire et Biendi Maganga Moussavou, ministre de la Promotion des PME, Chargé de l'Entrepreneuriat national du Gabon. Pendant deux jours, plus de 500 dirigeants d’entreprises du continent se réunissent pour échanger autour de problématiques liées aux petites et moyennes entreprises en Afrique.

Les petites et moyennes entreprises représentent 90% du tissu économique en Afrique et sont les premiers vecteurs d’emploi industriel, à l’origine de 45% des créations d’emplois. Un consensus général s'est dégagé sur le rôle clé du secteur privé en Afrique dans la création d'emplois et en tant que principal moteur de croissance, et les PME en particulier apparaissent comme les principaux facilitateurs de développement social et de croissance économique. Chaque dollar investi dans une PME déclenche un effet multiplicateur de l’ordre de 10 en faveur de la collectivité locale.

« Les PME africaines sont trop souvent seules dans leur combat pour la croissance, déclare Jean-Louis Billon. Les patrons africains sont confrontés à des obstacles bien particuliers. D’abord, l’accès aux financements est trop limité. À cela s’ajoutent les problèmes d’infrastructures, notamment l’accès à l’électricité. Enfin, elles préfèrent souvent rester dans l’informel pour ne pas être matraquées par la fiscalité et les complications réglementaires. »

Parmi les principaux intervenants de cette troisième édition du  Champions & SME Africa Forum, figurent notamment Félix Bikpo, Directeur Général de l’African Guarantee Fund, Mossadeck Bally, président du Groupe Azalaï, Vera Songwe, directeur régional Afrique de l'Ouest et Centrale de IFC (International Finance Corporation) et Jean-Luc Konan, PDG de Cofina.

Une première session forte abordera en particulier l’uberisation du mode de financement des entreprises comme facteur d’accélération du développement des champions africains. Une deuxième session sera consacrée aux conditions de l’expansion internationale des champions africains.

« Le tissu des PME est extrêmement dense en Afrique. Il est même le moteur de son émergence et le visage de l’économie réelle. Emploi, financement, formation, transformation, transmission... le SME Forum accueille sur une même plateforme tous les enjeux de l’économie du continent », affirme Didier Acouetey, créateur du  Champions & SME Africa Forum.

Les meilleures PME du continent et les institutions financières leur apportant leur soutien seront honorées à l’occasion de la cérémonie des Champions & SME Africa Awards, sponsorisée par African Guarantee Fund. 

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Un nouvel  accord entre USAID et Oikocredit de plus de 24 millions de dollars (soit 12 milliards de francs CFA) garantira des prêts aux petits exploitants agricoles dans les chaînes de valeur des filières de la noix de cajou, des fruits et des céréales


L'Agence américaine pour le développement international (USAID) et la  société financière coopérative Oikocredit ont annoncé, ce jour, un nouveau partenariat pour soutenir l'agriculture en Afrique de l’ouest. Ce partenariat de trois ans permettra  à l'USAID de fournir une facilité de garantie allant jusqu'à 24 millions de dollars sur les prêts qu’Oikocredit accordera, en Afrique de l’ouest, aux petites et moyennes entreprises (PME), aux coopératives et aux associations régionales et internationales orientées vers l'exportation  et impliquées dans les chaînes de valeur agricoles.

Grâce à la facilité de garantie, les risques de crédit sont partagés permettant ainsi  à Oikocredit de fournir davantage de prêts et d'étendre l'accès au financement accordé aux petits exploitants agricoles des secteurs de noix de cajou, des céréales, du bétail, des mangues, de karité et d'autres chaînes de valeur agricoles.

Investir dans l'agriculture constitue l'un des moyens les plus efficaces de réduire la pauvreté rurale et d'améliorer  la sécurité alimentaire. Ce partenariat avec l'USAID est une composante essentielle de la stratégie d'investissement dans le domaine agricole d'Oikocredit en Afrique de l'ouest.

Oikocredit opère en Afrique de l'ouest depuis plus de 20 ans et finance des organisations partenaires au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Mali, au Sénégal et au Togo. Les investissements d'Oikocredit dans le domaine de l'agriculture durable offrent aux agriculteurs la possibilité d’être compétitifs sur les marchés locaux, régionaux et internationaux.

Lors du lancement de ce jour, le Chargé d'Affaires de l'Ambassade des États-Unis à Abidjan a déclaré : « Les États-Unis ont joué un rôle de leader dans la promotion de l’entreprenariat à l'échelle mondiale à travers la création d’écosystèmes innovants ; le plaidoyer pour un climat des affaires plus fort ; la promotion de l'esprit d'entreprise pour les femmes, les jeunes et les communautés marginalisées ; et la mobilisation du secteur privé en vue de l’élargissement de l'impact. Cette garantie de crédit fait partie d'un plus grand tableau d’aide du gouvernement américain en Côte d'Ivoire et dans la région, en vue de la promotion du commerce et de la croissance économique ». 

Le Directeur régional d'Oikocredit pour l'Afrique de l'ouest, Yves Komaclo, s’est  quant à lui dit : « très heureux de conclure ce partenariat, qui se fonde sur une relation fructueuse de longue date entre Oikocredit et l'USAID ».

 

« Cette facilité de garantie dédié aux PME du secteur agricole nous permettra d’élargir en toute sécurité notre portefeuille dans le secteur agricole grâce à une exposition accrue aux secteurs des noix de cajou, des fruits et des céréales, qui ont tous un fort impact en termes de développement. Ce mécanisme soutiendra également notre expansion dans des projets de rajeunissement des plantations et facilitera notre soutien aux coopératives de petits exploitants certifiés et aux PME socialement responsables » a-t-il conclu.

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Un cadre du Rassemblement des jeunes  républicains (RJR) d’Adjamé, Bakayoko Ibrahim, a apporté un soutien financier d’un million de francs CFA à la Mutuelle pour le développement  économique et social de Pin (MUDES-P), un village de la commune de Bangolo.

Selon le président de la Mutuelle, Yeh Félix, ce don réceptionné samedi au cours de la cérémonie d’investiture du bureau exécutif de la MUDES-P constitue pour les ressortissants du village, un apport très important  pour la réalisation de plusieurs projets de développement dans la localité.

« L’unité des Ivoiriens autour des projets  de développement, sans distinction d’ethnie ou de région,  doit être le souci de chacun de nous comme le souhaite le Président de la République (Alassane Ouattara, ndlr). C’est pourquoi, bien qu’étant un fils du Nord, je me retrouve aujourd’hui à l’Ouest pour apporter mon soutien à des actions de développement », a expliqué M. Bakayoko, parrain de la cérémonie, en présence de Nessemon Silvain, opérateur économique et représentant du co-parain Alahn Sioto, directeur de société en France.

La MUDES-P a en projet la construction à court terme de quatre logements de maître pour les trois écoles que compte le village et d’un château d’eau. Pour réaliser ces projets, la Mutuelle a pu recueillir auprès des cadres du département la somme de 2,2 millions FCFA, en attendant l’apport des membres de la MUDES-P.

La Mutuelle de Grand Pin, en léthargie depuis plus de 15 ans avec l’avènement de la crise politico-militaire qu’a traversée le pays, s’est remise en marche à l’issus de l’Assemblée générale tenue en avril 2016, note-t-on.

AIP

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La nouvelle brasserie Brassivoire, basée à la nouvelle zone industrielle de P24 au nord d’Abidjan, a lancé, lundi, sa toute première bière dénommée « Ivoire », à l’occasion de la célébration de sa première année d’existence en Côte d’Ivoire.

« Ivoire est produite dans une brasserie ultra-moderne, utilisant les derniers équipements et technologie existant dans le domaine brassicole pour assurer une qualité exceptionnelle et un goût raffinée dans le but d’offrir aux ivoiriens une expérience unique », a expliqué le directeur général de Brassivoire, Alexander Koch, qui entend introduire de nouveaux standards sur le marché de la bière en Côte d’Ivoire.

 

Selon M. Kroch, ce nom se veut révélateur de sa pleine intégration des valeurs locales et de la contribution des ivoiriens à sa conception. « « Ivoire» est l’expertise du brasseur mondial Heineken, embrassant les exigences locales et offrant désormais aux consommateurs un produit brassé localement et à la portée de tous », a-t-il ajouté.

 

Il a révélé que les raisons de leur implantation en Côte d’Ivoire s’exppliquent par le fait que le marché de la bière est en pleine croissance et présente un bon potentiel dans le pays, avec une consommation moyenne de 11 litres par habitant par an. « Ses indicateurs économiques sont bons, sa population est croissante et le s’urbanise de plus en plus, le futur est promoteur » a commenté le DG de Brassivoire.

 

Avec un investissement de 100 milliards de francs CFA, cette entreprise est une filiale des groupes Heineken et CFAO. Heineken, l’actionnaire majoritaire, est le deuxième brasseur mondial avec 80.000 employés et 160 brasseries répartis dans plus de 70 pays.

 

En Afrique, Elle possède 56 usines dans 23 pays. Après la pose de la première pierre le 25 septembre 2015, l’usine, batie sur une superficie de 12 hectares, sera inaugurée dès début 2017, indique-t-on.

 

Source AIP; Titre LDA

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La nouvelle brasserie Brassivoire, basée à la nouvelle zone industrielle de P24 au nord d’Abidjan, a lancé, lundi, sa toute première bière dénommée « Ivoire », à l’occasion de la célébration de sa première année d’existence en Côte d’Ivoire.

« Ivoire est produite dans une brasserie ultra-moderne, utilisant les derniers équipements et technologie existant dans le domaine brassicole pour assurer une qualité exceptionnelle et un goût raffinée dans le but d’offrir aux ivoiriens une expérience unique », a expliqué le directeur général de Brassivoire, Alexander Koch, qui entend introduire de nouveaux standards sur le marché de la bière en Côte d’Ivoire.

 

Selon M. Kroch, ce nom se veut révélateur de sa pleine intégration des valeurs locales et de la contribution des ivoiriens à sa conception. « « Ivoire» est l’expertise du brasseur mondial Heineken, embrassant les exigences locales et offrant désormais aux consommateurs un produit brassé localement et à la portée de tous », a-t-il ajouté.

 

Il a révélé que les raisons de leur implantation en Côte d’Ivoire s’exppliquent par le fait que le marché de la bière est en pleine croissance et présente un bon potentiel dans le pays, avec une consommation moyenne de 11 litres par habitant par an. « Ses indicateurs économiques sont bons, sa population est croissante et le s’urbanise de plus en plus, le futur est promoteur » a commenté le DG de Brassivoire.

 

Avec un investissement de 100 milliards de francs CFA, cette entreprise est une filiale des groupes Heineken et CFAO. Heineken, l’actionnaire majoritaire, est le deuxième brasseur mondial avec 80.000 employés et 160 brasseries répartis dans plus de 70 pays.

 

En Afrique, Elle possède 56 usines dans 23 pays. Après la pose de la première pierre le 25 septembre 2015, l’usine, batie sur une superficie de 12 hectares, sera inaugurée dès début 2017, indique-t-on.

 

Source AIP; Titre LDA

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Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) changent de nom et deviennent Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI), a annoncé, lundi, à Abidjan le ministre ivoirien auprès du Président de la République chargé de la défense, Alain-Richard Donwahi.

M. Donwahi s’exprimait au lancement d’une session internationale de réflexion stratégique portant sur une approche prospective africaine des menaces sécuritaires transnationales.

Cette dénomination fait suite à la nouvelle loi de juin 2016 ’’portant organisation de la défense et des forces armées de Côte d’Ivoire’’, a-t-il expliqué, soulignant dans une conférence de presse en marge de cette rencontre que ‘’c’est la RSS (Réforme du secteur de la sécurité) qui prévoyait ce changement’’.

Pour lui, ‘’aujourd’hui, il n’y a plus besoin d’ajouter +républicaines+. On évolue avec son temps, son environnement (…)’’, a conclu le ministre auprès du Président de la République chargé de la défense, Alain-Richard Donwahi.

Précédemment Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS), l’armée ivoirienne a été rebaptisée Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) au lendemain de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait officiellement plus de 3000 morts.

AIP

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