Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Werner Hoyer, a procédé, lundi, à l’inauguration du bureau régional pour l’Afrique de l’ouest de la BEI, en présence du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

La nouvelle représentation régionale de la BEI pour l’Afrique de l’Ouest située dans un bâtiment abritant la délégation de l’Union européenne, porte à neuf le nombre de bureaux de la Banque en Afrique dont deux régionaux. Ce qui traduit la volonté de la BEI de renforcer son action sur l’ensemble du continent, souligne-t-on.

Ce nouveau bureau à Abidjan pose les jalons du rôle accru qu’est appelée à jouer la BEI en Afrique de l’Ouest, s’appuyant également sur l’importance de la coopération avec la Banque Africaine de Développement (BAD) de retour à Abidjan, a expliqué le président de la BEI.

« Il reflète le partenariat de confiance qui lie désormais la BEI à la Côte d’Ivoire pour une action accrue notamment en faveur des infrastructures durables et du soutien au secteur privé », a soutenu Werner Hoyer.

Pour le Premier ministre ivoirien, l’ouverture de ce bureau régional ouvre une nouvelle étape dans la coopération entre la BEI et les Etat de la sous-région, et la Côte d’Ivoire en particulier. Selon M. Duncan, l’installation de cette représentation régionale de l’institution suscite de nombreuses attentes et de nombreux espoirs, par sa forte capacité, sa riche expérience et pour sa contribution à la réalisation de nombreux projets dans la sous -région.

Pour rappel, au niveau régional depuis 2010, la BEI a prêté 1,5 milliards d’euros au sein de 16 pays de l’Afrique de l’Ouest pour soutenir la croissance et la création d’emplois sur des secteurs clefs de l’économie (énergie, eau, PME et microfinance, transport durable).

AIP

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Ces derniers temps, certains économistes ont donné de la voix sur la question du franc CFA. Faisant le procès du système monétaire qui prévaut dans l'UEMOA, à la CEMAC et au Comores, ils n'hésitent pas à le rendre responsable du sous développement des pays concernés. Face à leur argumentaire répondent d'autres spécialistes qui dressent un bilan plus nuancé du franc CFA. Ils estiment notamment que entre les interrogations de nature objective se rapportant aux origines de cette monnaie et à son avenir se glissent bien souvent des invectives aux relents purement idéologiques. Le moins qu'on puisse en dire est que ce débat autour de franc CFA fait rejaillir des divergences de vue qui prêtent, parfois, à confusion et on se trouve à bien d'égards éloigné de la considération selon laquelle « l'argent n'aime pas le bruit ». Cette situation oblige le Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à sortir de sa réserve pour recadrer le débat et éclairer les esprits. Dans une interview qu'il a accordée au magazine Afrique Méditerranée Business, dans son numéro 16 de novembre-décembre 209 – janvier 2017, Tiémoko Meyliet Koné sort de sa réserve pour réfuter les critiques contre le franc CFA.

La solidarité et la stabilité de cette union ont permis de résister aux diverses crises

D'emblée, le Gouverneur de la Banque centrale rappelle que l'objectif principal des pères fondateurs du dispositif monétaire commun visait à créer une zone de solidarité monétaire dans l'esprit de garantir une monnaie stable et convertible, indispensable au développement économique. Ainsi, cette vision de création d'une monnaie commune fonde les accords de coopération 
monétaire signés avec la France. A ce titre, la solidarité et la stabilité de cette union ont permis aux économies de la zone de résister aux diverses crises et aux États membres de réaliser de bonnes performances économiques. Aussi, martèle, t-il, « la Côte d'Ivoire, par exemple, après plus d'une décennie de troubles a renoué avec une croissance forte, entre 8 et 9% du PIB ». Il rappelle, par ailleurs que tous les autres pays de la zone affichent un essor moyen de 6,5% en 2015 avec une prévision de 7% pour 2016 ». Ce qui atteste donc du rôle et de l'utilité du franc CFA qui nécessitent d'être renforcés par des politiques orientées vers l'assainissement du cadre macroéconomique et la transformation des économies.

l'inflation est « l'impôt des pauvres » avec un impact négatif sur l'investissement

Quant à la question de l'inadaptation des politiques monétaires de la BCEAO et de la BEAC aux besoins réels des économies et d'actions de développement, le Gouverneur de rétorquer que dans les économies en développement, le rôle principal de la Banque centrale est d'éviter absolument le cercle vicieux d'une inflation galopante car l'inflation est « l'impôt des pauvres » mais elle a également un impact négatif sur l'investissement. Il rappelle également, que les deux banques centrales ont à un moment donné de leur histoire, financé directement le développement. « Toutefois, la nature et le volume des financements nécessaires les ont contraintes à créer des institutions dédiées à cette tâche, à savoir, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) dans l'UEMOA qui totalise aujourd'hui près de 3 900 milliards de FCFA de prêts accordés aux Etats à des taux relativement bas » explique t-il. Monsieur Koné précise aussi que les politiques monétaires agissent directement en soutien de la croissance. Et de citer, en exemple non négligeable, les obligations à long terme émise sur le marché des titres publics pour financer les infrastructures, refinançables au guichet de la BCEAO.

Aux détracteurs du franc CFA dénonçant un système obsolète n'ayant pas évolué depuis plus de trente ans, le Gouverneur clarifie en ces termes : « J'entends dire que rien n'a changé depuis 1962 alors qu'il y a eu dans l'UEMOA, plusieurs réformes importantes entre 1975 et 2008 : les mécanismes et instruments de la politique monétaire ainsi que la gestion du franc CFA ont évolué pour s'adapter aux besoins des Etats. Ces réformes incluent les dispositions de la convention signée avec la France sur le taux de centralisation au compte d'opérations qui est passé de 65% des réserves à 50% depuis 2005. Toujours dans le cadre de cette convention, des discussions sont en cours avec le Trésor français sur l'impact de l'inclusion de la monnaie chinoise dans le panier de devises du DTS (droits de tirage spéciaux). C'est une décision importante dont les répercussions doivent être analysées dans la gestion de nos réserves de change ».

Les critiques du franc CFA sont devenues une sorte de fonds de commerce pour certains

Le Gouverneur recadre clairement la question de l'indépendance des banques centrales africaines vis-à vis de Paris. Selon lui, les critiques du franc CFA sont devenues une sorte de fonds de commerce pour certains. « Ceux qui s'intéressent réellement au sujet savent que, dans l'UEMOA, c'est évidemment la Banque centrale et le Comité de politique monétaire qui décident des actions appropriées en fonction du contexte » ajoute t-il. Il cite l'exemple du taux directeur de la BCEAO fixé par le Comité de politique monétaire à 2,5% depuis septembre 2013. « C'est l'un des plus bas en Afrique, mais supérieur à celui en vigueur dans la zone euro, qui est quasi nul », précise t-il. Et de poursuivre avec fermeté, « nous n'avons pas demandé la permission à la France pour fixer ce taux. Nous avons agi en fonction des exigences de nos économies, dont la croissance a besoin d'être soutenue ».

Le Gouverneur de la BCEAO confie que les tenants de l'idée de « servitude volontaire » restent confinés dans une logique du passé considérant toujours la France comme une puissance coloniale. A ce titre, il souligne qu'une grande partie du débat sur le franc CFA traduit donc un problème d'identité, un complexe, car de nos jours, au XXIe siècle, les rapports entre pays souverains s'inscrivent dans une logique de partenariat et non dans un registre de domination. « les réserves déposées par les Etats auprès du Trésor français, qui font l'objet de critique, constituent des avoirs rémunérés en contre partie d'une garantie assurée par la France, celle de la convertibilité illimitée du CFA. Exactement comme si un banquier exigeait un gage avant de se porter garant d'une opération. Il n' y là aucun rapport de soumission. Il faut considérer la France comme un partenaire et pas autre chose », fait-il remarquer.

Ces critiques sont restée les même depuis 40 ans et présentent les même lacunes 

De l'avis du Gouverneur, le débat sur le franc CFA et les critiques liées à l'idée de servitude n'ont guère changé depuis 40 ans. Monsieur Koné de poursuivre que les arguments avancés sur les inconvénients du franc CFA ne sont pas plus convaincants aujourd'hui qu'ils ne l'étaient à l'époque. Ils présentent les même lacunes relevant de la méconnaissance des évolutions du fonctionnement institutionnel, des instruments mis en œuvre et des actions menées. Tiémoko Meyliet Koné déplore le fait que les critiques formulées jusqu'ici ne soient pas « appuyées par des études scientifiques crédibles démontrant les méfaits du franc CFA ». En outre, rajoute t-il, « les citoyens de l'UEMOA ne semblent nullement perturbés par ce débat ; la monnaie les rassure. Il en est de même hors frontières avec les pays non membres de la zone qui affichent une préférence marquée pour la devise comme monnaie de réserve ».

Aux détracteurs du système lui reprochant également de faire le jeu des groupes européens, notamment français, en facilitant le rapatriement des capitaux du continent vers leur siège..., le Gouverneur d'argumenter : « Toutes les entreprises d'où qu'elles proviennent, y compris nationales, profitent des avantages d'une monnaie stable, résiliente et convertible. Même si l'Europe représente encore 40% des échanges de la zone, les groupes viennent de partout, Afrique, Asie, Amérique, etc., pour exploiter les opportunités d'investissement.

En ce qui attrait aux évolutions du dispositif monétaire actuel, Monsieur Koné indique que ce sont les besoins des économies dûment analysés qui dicteront les changements à opérer. Et de préciser : « Les schémas retenus pour une monnaie en circulation dans un pays ne sont pas forcément pertinents pour une devise commune en vigueur dans une union ». 

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La Fédération de l’industrie et du commerce de Shanghai (SFIC) envisage d’établir un partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) autour du développement des échanges commerciaux entre la Chine et la Côte d’Ivoire, notamment dans le domaine agricole.

La délégation de la SFIC, conduite par l’attachée près l’ambassade de la Chine en Côte d’Ivoire, Yan Zidong, a échangé vendredi à Abidjan, avec  le président de la CCI-CI, Touré Faman.

Ce dernier a présenté à ses hôtes les missions de son institution ainsi que les offres de services qu’elle développe au bénéfice des entreprises et des investisseurs étrangers. M. Touré Faman, a indiqué aux membres de la délégation, par ailleurs, que la CCI-Côte d’Ivoire est disposée à nouer le partenariat souhaité et à les accompagner dans leur projet d’installation en Côte d’Ivoire.

Pour leur part, les représentants de SFIC ont exprimé leur volonté d’établir un partenariat mutuellement profitable avec la CCI-Côte d’Ivoire, eu égard à la similarité de leurs missions, à savoir développer et promouvoir les intérêts des entreprises.

La CCI – Côte d’Ivoire a déjà accueilli plusieurs délégations importantes en provenance de Chine au cours de l’année écoulée. Elle a également co-organisé avec les autorités chinoises, la Foire internationale des PME de Guangzhou (Chine) en octobre 2016.

La délégation comprenait d’une dizaine de chefs d’entreprises chinoises intervenant dans les domaines de la construction immobilière, de la salubrité, du transport routier et des énergies renouvelables.

AIP

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L’Agence ivoirienne de presse (AIP) et la Pakistan Press International (PPI), l’agence de presse du Pakistan, ont scellé, en marge du 5ème congrès mondial des agences de presse tenu à Bakou, en Azerbaïdjan, un partenariat d’échanges d’informations sur la Côte d’Ivoire et le Pakistan ainsi que des échanges d’expériences professionnelles.

Représentées respectivement par leurs responsables, l’AIP et la PPI ont convenu d’établir une coopération dans le domaine des échanges d’informations (textes, photos, vidéos, infographie) qui pourraient être reprises par les médias locaux.

Ce partenariat dont l’objectif est de contribuer à renforcer la compréhension mutuelle entre les deux Etats, conformément à leur législation nationale en vigueur s’étend également à des programmes de visites d’immersion entre les personnels des deux agences.

En paraphant cet accord, jeudi, la directrice centrale de l’AIP, Oumou Barry Sana, et le responsable Asie de l’agence de presse du Pakistan, Owais Aslam Ali, ont exprimé leur souhait que cette coopération puisse permettre à la Côte d’Ivoire et au Pakistan d’avancer dans leur processus de développement respectif et de mieux faire connaître les activités politiques, économiques, culturelles, etc.

AIP

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La cinquième édition du prestigieux concours LafargeHolcim Awards pour la construction en Côte d’Ivoire aura lieu le 28 novembre à la Maison des Architectes, sise à Cocody.

Organisé par la Fondation LafargeHolcim pour la construction durable, le concours identifie les idées ayant le plus grand potentiel pour faire face aux défis d’aujourd’hui. Il vise les projets de professionnels ainsi que des idées audacieuses de la génération future de moins de 30 ans, qui allient des solutions de construction durable avec l’excellence en architecture, en matière d’urbanisation croissante tout en améliorant la qualité de vie.

L’invité spécial de cette édition est le lauréat de l’édition 2012 des LafargeHolcim Awards, l’architecte burkinabé Francis Kéré, qui animera par ailleurs une conférence de presse lors de ce lancement.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire entend également sensibiliser, par le biais de ces Awards, ses invités et le grand public, pour la prise en compte des aspects du développement durable dans tous les projets pour le bien-être des communautés.

AIP

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Cet important projet coûtera de 5,038 milliards de Yens, soit 27,7 milliards de francs CFA. Le futur échangeur du Carrefour Solibra d’Abidjan, baptisé « Echangeur de l’amitié ivoiro-japonaise sera bâti à l’intersection des commune de Treichville et de Marcory, dans la ville d’Abidjan. Il ne s’agit pas d’un prêt, mais d’un don de l’empire nippon à la Côte d’Ivoire.

La Diplomatique d’Abidjan apprend de source proche du dossier que le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, procédera, le vendredi 25 novembre 2016, au lancement de cet ouvrage destiné à désengorger cette intersection stratégique de la capitale économique ivoirienne, régulièrement embouteillée aux heures de pointe.

 

[A Lire aussi!!! Côte d’Ivoire-Abidjan :  Une partie de la rue du Canal (Zone 4) fermée pour 24 heures dès jeudi midi à cause du lancement des travaux de l'échangeur de Solibra]

Enjeux stratégiques (Rediffusion)

Au-delà du renforcement de la fluidité routière et soulager la population abidjanaise, cet ouvrage va permettre à ce carrefour majeur de la capitale économique ivoirienne, de trouver une solution aux terribles embouteillages qui y bloquent quotidiennement la circulation durant des heures, surtout aux heures de pointe. Occasionnant de longues files d'attente, et représentent ainsi un handicap énorme aux activités du secteur privé, moteur de la croissance économique.

"Selon les prévisions, après la livraison de l'Echangeur, le temps de parcours du même trajet sera réduit au cinquième du temps actuel aux heures de pointe", a estimé  l’ambassadeur du Japon, relevant que l’infrastructure "contribuera à accélérer les activités du secteur privé et la croissance économique de la Côte d'Ivoire".

 

Expertise japonaise et transfert de compétences

 

Avec l'expertise astucieuse et habile du Japon en matière de technologie de construction, notamment l'absence de restriction de voies de circulation tout au long des travaux, le quotidien de la population abidjanaise et la circulation des biens ne seront affectés qu'au strict minimum. Ce savoir-faire du Japon sera partagé avec les entreprises ivoiriennes qui prendront part à la réalisation des travaux. Ce sera donc le lieu de procéder à un transfert de la technologie japonaise qui pourra ensuite être utilisée dans les nombreux chantiers en cours dans ce pays en pleine reconstruction.

 

L’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, ce sera surtout une rationalisation du système des feux de signalisation dans l'objectif d'augmenter la capacité du trafic routier, d'amoindrir les embouteillages et de fluidifier la circulation au niveau de ce carrefour.

 Armand Tanoh

 

 

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Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Akinwumi Adesina, estime que la solution de la crise migratoire se trouve dans la création d’opportunités économiques en Afrique.

« La solution à la crise migratoire ne se trouve pas en Europe. La solution consiste à créer l’espoir et les opportunités économiques pour la jeunesse africaine, en Afrique », a déclaré Dr Akinwumi Adesina, lundi à Abidjan, à l’ouverture de la deuxième édition de la Journée de l’Afrique.

Pour le président de la BAD, l’Europe et l’Afrique doivent travailler ensemble pour faire face au défi du chômage des jeunes en Afrique.

Plus de 10 000 morts de migrants en mer Méditerranée depuis 2014 à juin 2016, selon l’ONU.

La BAD, en effet, vient de lancer « l’Initiative pour le travail des jeunes en Afrique », un programme phare pour lutter contre le chômage des jeunes en Afrique dont l’objectif est de créer 25 millions d’emplois dans les dix prochaines années. Trois milliards de dollars sont à mobiliser à travers cette initiative pour soutenir les jeunes entrepreneurs en créant des centres d’incubateur, a indiqué Dr Adesina.

Le président de la BAD s’est donc félicité du partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI) pour la mise en place de l’Initiative Boost Africa dont l’objectif est d’apporter un encadrement très tôt aux jeunes entrepreneurs, en croyant en eux et en les appuyant dans l’évolution de leurs affaires.

Organisée par BEI, la Journée de l’Afrique se tient pour la première fois sur le continent, après la première édition en 2015 au Luxembourg. Cette année, les participants examineront des questions qui sont essentielles pour permettre à l’Afrique d’exploiter son potentiel en créant des emplois de qualité pour les jeunes dans divers secteurs. Ils se pencheront également sur le rôle crucial de l’innovation et du développement durable, des domaines dans lesquels les financements sont susceptibles d’avoir plus d’impact.

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Vingt habitations, dans un quartier de pêcheurs sur l’île de Lahou-Kpanda, département de Grand-Lahou, ont été dévastés, samedi, par  l’érosion côtière, a constaté samedi l’AIP sur place.

“Habituellement lorsque l’eau avance, nous déplaçons nos maisons en bambou pour les reconstruire ailleurs, mais aujourd’hui il n’y a plus d’espace pour construire car nous sommes arrivés au cimetière du village qui est lui même menacé de disparition “, raconte Anato Aristide, un pêcheur.

Il indique que  certains  habitants ont quitté la zone depuis deux ans, mais  d’autres sont toujours dans l’attende d’une aide des autorités pour leurs réinstallations, mais espèrent également que l’embouchure de Lahou Kpanda soit désensablée.

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Le président de la République, Alassane Ouattara, est attendu le 03 décembre à Agnibilékrou (Est, région Indénié-Djuablin) pour inaugurer  et livrer le pont sur le fleuve Comoé et la route Abengourou-Agnibilékrou, a annoncé, samedi, le ministre Pascal Abinan Kouakou aux cadres locaux.

Cette visite du chef de l’État s’inscrit dans le cadre des actions de développement, a expliqué le ministre Abinan qui a invité les leaders communautaires  à s’approprier cet évènement afin de réussir le pari de la mobilisation.

« Le président de la République, Alassane Ouattara, vient pour inaugurer et livrer le pont sur le fleuve Comoé et la route Abengourou- Agnibilékrou. Son agenda prévoit qu’il arrivera chez nous à Agnibilékrou. Il faut que notre ville fasse sa toilette, mais aussi il faut que les populations sortent nombreuses pour accueillir le président de la République », a-t-il déclaré.

Dans le cadre des visites d’Etat dans le pays, le président Ouattara a posé la première pierre d’infrastructures de développement dans de nombreuses localités, rappelle-t-on.

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Le maire de  Yopougon (Abidjan Ouest), Gilbert kafana Koné, a effectué jeudi une visite sur le chantier du centre commercial moderne baptisé le Mall, en construction dans la cité et dont le coût de construction global et estimé à près de 18 milliards de francs CFA.

Le premier magistrat de la commune s’est félicité de l’avancée des travaux de construction de cet hypermarché qui sera bâti sur un terrain d’une superficie de trois hectares situé en face de la place Ficgayo, par la société SCI Emergence Plaza du groupe HC Capital Properties.

« Je voudrais exprimer ma grande satisfaction. Dans quelques semaines des murs sortiront de terre pour rendre visible ce projet que avons tant souhaité », a-t-il déclaré.

L’inauguration du Mall de Yopougon est prévue pour début 2018. Sa construction s’inscrit dans le programme d’accompagnement du développement immobilier de la commune. Il apportera, selon le conseil municipal, « un signal fort au défi d’urbanisation ». L’ouvrage comprendra un grand supermarché exploité par l’enseigne Carrefour, plusieurs salles de cinéma, une salle de jeu pour les enfants, un « food court », des restaurants et des services de téléphonie mobile.

Peuplée de près de deux millions d’habitants, la commune de Yopougon est la plus grande de la Côte d’Ivoire. Le dynamisme de sa population et son paysage multiculturel témoignent de son importance dans le district autonome d’Abidjan.

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