Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La mairie de Tiémé a cédé un espace de deux hectares à la société Souroubat, en vue du stockage de leurs engins destinés aux travaux du bitumage de l’axe Odienné-Boundiali via Tiémé.

Pour le maire Arouna Ndaho, le bitumage de la voie sera le bienvenu, car cela a été le rêve des populations communales depuis de nombreuses années.

Le site choisi a été présenté mercredi aux agents de la société qui devra, en contrepartie, recruter des jeunes de la commune à des emplois de manœuvre, de gardiennage et de chauffeur, a indiqué le maire.

Il a invité les jeunes à s’approprier les travaux du bitumage de la voie Odienné-Boundiali qui permettra le développement de la commune.

Cette voie, longue de 135 kilimètres va relier les régions du Kabadougou et du Poro, et est financé par la Banque islamique de développement (BID) à hauteur de 66 milliards de francs CFA. 

AIP

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C’est déjà connu, les travaux de l’échangeur du carrefour Solibra d’Abidjan, situé sur le boulevard Giscard D’Estaing à l’intersection des communes de Treichville et Marcory, seront lancé le vendredi 25 novembre 2016. Mais l’annonce de cet important chantier a déjà commencer à susciter des craintes chez les usagers qui redoutent des bouchons interminables à cet endroit pendant les 48 longs mois que va durer le chantier.

Circulation normale

Mais à en croire les responsables japonais, dont le pays offre cette infrastructure à la Côte d’Ivoire à hauteur de 27,7 milliards de francs CFA, point d’inquiétude à se faire. Car, l'expertise utilisée pour réaliser l’œuvre, ne prévoit pas de restriction de voies de circulation tout au long des travaux. Donc, selon eux le quotidien de la population abidjanaise et la circulation des biens ne seront affectés qu'au strict minimum.

Bien plus, ce savoir-faire du Japon sera partagé avec les entreprises ivoiriennes qui prendront part à la réalisation de l’échangeur de l’Amitié Ivoiro-japonaise ». Ce, à travers un dispositif de transfert de compétence et de technologie. Alors, même si une partie de la rue du canal sera momentament fermée (durant 24 heures) du jeudi 24 au vendredi 25 novembre en raison de la cérémonie de lancement, il n'y a donc pas à s'alarmer outre mesure.

L’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, ce sera surtout une rationalisation du système des feux de signalisation dans l'objectif d'augmenter la capacité du trafic routier, d'amoindrir les embouteillages et de fluidifier la circulation au niveau de ce carrefour.

 

Armand Tanoh

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L’actualité des faits divers est marquée ces derniers jours par des cas de "Penis captivus" dans des pays africains. Ce phénomène se manifeste par le blocage du pénis de l’homme dans le vagin de sa partenaire après l’acte sexuel, et y reste coincé durant des heures comme ça se passe chez les chiens. Bien évidemment, ce fait très rare suscite le plus souvent une envolée de passion au sein des populations qui, une fois informée, envahissent les lieux de la scène.

 

Supputations

Et c’est parti avec toutes formes de supputations : « C’est une sanction divine ou mystique contre des partenaires infidèles », disent certains, quand d’autre y voient un châtiment dû à un sort lancé par un mari cocu pour humilier tout autre « bon mâle » qui tentera de s’hasarder dans son jardin secret.

Naturel

Par contre, des scientifiques et spécialistes de santé gynécologique voient les choses autrement. Ils estiment que la crise du « pénis coincé » n’est autre qu’un phénomène normal, même naturel qui peut arriver à tout le monde, même à un couple normal et fidèle.

Explications

D’après Dr Sylvain Mimoun, gynécologue-andrologue-psychosomaticien français, le Penis captivus est un fait très rare. « Cela fait fantasmer beaucoup, mais dans ma longue carrière, je n'ai jamais rencontré de visu cette situation-là. Cette question m'a souvent été posée, même en consultation Les inquiets, qui craignent cela, ont peur de la femme, "des dents qu'il y a dans le vagin", selon Freud... Dans l'idée du fantasme, ce sont les muscles autour du vagin qui vont se ressérer, non pas pour empêcher la pénétration (comme dans le vaginisme), mais quand il y a déjà eu pénétration, l'homme ne peut alors plus se retirer. La réalité est différente », confie-t-il au site d’information sanitaire allodocteurs.fr. "Les muscles qui sont autour du vagin s'appellent le ‘releveur de l'anus’, en forme de double huit, entre l'urètre, le vagin et l'anus », complète-t-elle.

Solution

 Pour le praticien, « si on touche une de ces trois zones, ça relâche le reste, ainsi si on touche par exemple autour de l'anus, cela relâche le muscle ». « Donc si par hasard, l'homme se retrouve coinçé, il y a toujours une solution", dit-il. Autrement dit, il suffit tout simplement d d’introduire le doigt dans l’anus de la femme et y toucher ses muscles, ou de toucher la zone autour de  la zones autour de son anus pour décontracter ses muscles concernés pour « libérer le pénis de l’homme ». Quoique l’Afrique reste l’Afrique avec ses mystères, voici déjà une solution à notre portée !

NB: Attention, cet article n'est pas un billet pour l'infidélité!

Aboudoul Razak Dembélé 

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La Commission du financement du secteur privé de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le cabinet ESPartners, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), co-organisent un forum sur le financement des petites et moyennes entreprises (PME), jeudi, à Abidjan.

Ce forum, dénommé « La Finance s’Engage », s’inscrit dans un contexte de forte croissance pour la Côte d’Ivoire, mais les questions d’accès au financement des entreprises restent encore une réalité et une contrainte majeure à la croissance du secteur privé, indiquent les organisateurs.

« C’est dans ce cadre que l’idée de créer et de lancer une plate-forme regroupant tous les acteurs clés du financement et permettant de passer des intentions aux engagements de financement est née », ajoutent-ils.

Ce rendez-vous sera un cadre « institutionnel et incontournable » et s’inscrira dans la durée et dans une tradition qui permettra de passer des paroles aux actes et de réconcilier un secteur trop longtemps perçu comme étant un frein au développement du secteur privé.

Environ 150 acteurs clés et professionnels du secteur financier et institutionnel sont attendus à ce forum, annonce-t-on.

AIP

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Le ministère de l’Industrie et des Mines, organise, jeudi à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Abidjan-Plateau, un atelier de sensibilisation sur l’échange électronique du certificat d’origine de l’Union économique et monétaire Ouest africaine entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, indique une note d’information transmise à l’AIP.

L’objectif de cet atelier est de sensibiliser les acteurs impliqués dans le processus de traitement et de délivrance du  certificat d’origine UEMOA sur l’utilisation de la plateforme communautaire de délivrance, de partage et d’échange du CO UEMOA.

Il réunira les acteurs locaux provenant des différentes administrations intervenant dans le processus de délivrance et d’échange, afin de mettre en œuvre une démarche d’appropriation des outils et des principes.

Lancée officiellement en 2014 à Abidjan et Dakar, le projet  d’échange électronique du certificat d’origine UEMOA a connu une phase pilote grâce à l’implication des parties prenantes nationales telles que la Direction Générale des Douanes, le ministère en charge de l’Industrie et le secteur privé en particulier, les entreprises exportatrices.

Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme régional de facilitation des échanges de l’UEMOA (PRFE) et constitue une étape importante de la dématérialisation des documents douaniers et commerciaux pour faciliter les échanges.

Il  est conduit par la Commission de l’UEMOA en collaboration avec l’Alliance africaine pour le commerce électronique (AACE).

AIP

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Les travaux d’aménagement du boulevard Treich Lapleine de Grand-Bassam ont été lancés mardi par la mairie, pour un coût de 100.000 Euros, soit plus de 65,5 millions de FCFA, financés par le PNUD.

Il s’agit de 700 m de voie linéaire allant de la Préfecture au Monument dédié aux morts de la fièvre jaune qui sera pavée et dont les abords seront désormais verdoyants avec des arbres plantés de part et d’autre.

Selon le chef du service technique, Soro Tenena, l’axe sera éclairé par de l’énergie solaire et des bancs en béton seront installés pour permettre aux passants de se reposer.

Le maire Georges Phillippe Ezaley a exprimé sa volonté de faire de Grand-Bassam un pôle de développement attractif, une commune conviviale et prospère, une ville durable, modèle pour la Côte d’Ivoire et pour l’espace francophone.

« Notre engagement à accompagner ce projet Grand-Bassam, une ville durable modèle  dans le cadre du changement climatique sera déterminant », a déclaré le directeur Pays du PNUD, Luc Grégoire.

AIP

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L’ancien président de la Commission consultative et de gestion de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC), Koné Samba, par ailleurs expert-consultant sur les questions Presse-Médias, estime que « l’indépendance des médias sera toujours un exercice difficile, tant que les politiques ne comprendraient et n’accepteraient pas que, sans la liberté de blâmer, il n’y a point d’éloges flatteurs ».

Lors de la troisième table ronde intitulée « Investissements privés et indépendance des médias », initiée dans le cadre des 45èmes assises de la presse francophone, mardi, à l’hôtel des Thermes d’Antsirabe, à Madagascar, l’ancien directeur de l’AIP a indiqué qu’ »il y a un désamour de plus en plus grandissant entre les citoyens et les périodiques, estimant que les médias ne sont pas « suffisamment indépendants ».

D’après des études spécifiques, sur la période 2010-2015, les titres ont connu, en Côte d’Ivoire, près de 39% de chute de vente. La même étude révèle que sur 81 entreprises de presse éditant 103 publications au départ, le pays n’en compte seulement 21, et qui continuent de produire 24 quotidiens.

Une récente étude de l’Union européenne révèle également que 44% des Européens estiment que leurs publications ne sont pas dignes d’intérêt, et que 69% des français considèrent que « les journaux ne sont pas indépendants des pouvoirs politiques et économiques ».

C’est pourquoi, M. Koné a préconisé que les médias se dotent des mêmes valeurs partagées par les patrons, les propriétaires véritables des entreprises de presse. « Seuls les médias crédibles trouveront des capitaux et assureront la liberté de leurs journalistes », a-t-il laissé entendre.

Outre M. Koné Samba, la table ronde était co-animée par le président de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Philippe Leruth, l’ancienne ministre malgache de la Communication et directrice adjointe d’une agence de communication, Nathalie Rabe, et le directeur de publication du journal camerounais « Mutations », Xavier Messé.

AIP

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Le vice-président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Michel Mordasini, a affirmé, mercredi, lors du lancement du rapport 2016 sur le développement rural que ce document est un « appel de ralliement » pour les gouvernements africains autour de l’importance des politiques agricoles et du développement rural.

« Il est indispensable d’associer les populations rurales, les exploitants agricoles à la stratégie de lutte contre la pauvreté », a notamment signifié M. Mordasini.

D’après ce rapport, seules des politiques ciblées axées sur les populations rurales permettront d’éradiquer la pauvreté dans les pays en développement. « L’agriculture, le développement rural, restent des pièces maitresses des opportunités centrales pour réussir les grands objectifs d’une réduction de la pauvreté sur tout le continent », a soutenu Michel Mordasini, pour qui, l’essentiel de la population africaine se trouve en zone rurale.

Pour assurer l’alimentation des  villes d’aujourd’hui et de demain, ainsi que la dépendance croissante des importations de denrées alimentaires, il faut une agriculture dynamique et un monde rural qui se transforme de façon inclusive, qui associe l’ensemble des populations rurales au processus de changement, a-t-il conseillé.

« Il y a de grandes opportunités en Afrique, il faut passer à l’action, il faut investir, il faut travailler sur un affinage des politiques pour permettre au secteur privé d’accéder aux zones rurales et de permettre aux petits exploitants agricoles d’accéder aux produits financiers (…) », a-t-il lancé.

Selon le vice-président du FIDA, le rapport révèle les contraintes, les défis et donne un message d’espoir sur les opportunités considérables qui existent en Afrique pour que l’agriculture soit encore un facteur de moteur de croissance et de développement, et une meilleure prospérité pour tous.

Le FIDA est une institution financière internationale et un organisme spécialisé des Nations Unies dont le siège est à Rome. Depuis 1978, le Fonds a octroyé environ 17,7 milliards d’USD sous la forme de prêts à faible taux d’intérêt et de dons en faveur de projets qui ont touché quelque 459 millions de personnes. Il investit dans les populations rurales, en les autonomisant afin de réduire la pauvreté, d’accroître la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de renforcer leur résilience.

AIP

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Le ministre ivoirien de l’agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a procédé mercredi à l’inauguration officielle des bureaux du Fonds International pour le développement agricole (FIDA) sis aux II Plateaux Vallons (Abidjan).

L’ouverture officielle des bureaux du FIDA en Côte d’Ivoire s’inscrit, selon le ministre M. Sangafowa Coulibaly, dans le cadre du  renforcement de la coopération entre le pays et cette institution financière internationale dont la mission est de donner aux pauvres des milieux ruraux les moyens d’assurer leur sécurité alimentaire et de vaincre la pauvreté.

Le ministre a également traduit la reconnaissance du gouvernement au président de la FIDA d’être resté aux côtés de la Côte d’Ivoire sans interruption. « Vous avez promis et vous avez fait », a-t-il dit, à l’endroit du représentant des premiers responsables dudit Fonds.

« Le FIDA investit dans les populations rurales, en les autonomisant, afin de réduire la pauvreté, d’accroitre, la sécurité alimentaire et de renforcer leur résilience », a déclaré le vice-président du l’institution, Michel Mordasini.

Le FIDA a investi 141,1 millions de dollars dans dix programmes et projets en Côte d’Ivoire au cours des 32 années de partenariat avec la Côte d’Ivoire, a-t-il rappelé.

« L’ouverture du Bureau du FIDA en Côte d’Ivoire est un signe d’espoir pour le développement des programmes communs dans la perspective d’une agriculture  familiale durable », s’est réjoui, pour sa part, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Abou Bamba.

Abdoul Wahab Barry est le représentant du Fonds international pour le développement agricole en Côte d’Ivoire, un organisme spécialisé des Nations Unies et institution financière internationale fondée en décembre 1977, qui accordent des prêts à faible taux d’intérêt et des subventions aux petits producteurs agricoles.

AIP

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La Banque mondiale (BM) a offert, mercredi,  au gouvernement ivoirien, des équipements de locomotion et de matériels informatiques d’une valeur totale de 1,013 milliard FCFA, pour renforcer son système de surveillance épidémiologique et ses capacités de réaction face à d’éventuelles  menaces.

Le don, comprenant 32 véhicules (de type pickup), 100 motos, 110 ordinateurs dont 55 portables, a été officiellement remis lors d’une cérémonie dans les locaux de la direction de la pharmacie et du médicament sis à Treichville.

Ces équipements permettront de renforcer les capacités opérationnelles de 29 antennes de l’Institut national d’hygiène publique (INHP), ainsi  que les bureaux de l’administration au post frontalier de Noé, au port et à l’aéroport d’Abidjan.

La remise de ces véhicules et matériels informatiques s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un volet du Projet de renforcement du système de Santé et de réponse aux urgences épidémiologiques (PRSSE). Doté d’un portefeuille de 38 milliards, ce projet est cofinancé par la Banque mondiale pour un montant de 35 milliards F CFA, et l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 3,45 milliards F CFA.

Le PRSSE intègre le Plan national de développement sanitaire 2016-2020, dont s’est doté le gouvernement ivoirien.

Décliné dans le cadre de la riposte nationale contre la dernière épidémie d’Ebola ayant sévi en Afrique de l’Ouest, le projet avait permis dès août 2015 de doter les services coordonnant la lutte notamment d’une vingtaine de véhicules, d’une centaine de motos, de plus de 100 mille équipements de protection ainsi que des médicaments, rappelle-t-on.

Raoul Konan Kouadio, directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a exprimé la gratitude du gouvernement à la Banque mondiale pour sa « constante sollicitude » et particulièrement pour cet « important don additionnel ». Il a souligné que ce matériel va « qualitativement » contribuer au renforcement du système de Santé ivoirien en général.

M. Konan Kouadio a rappelé également à l’ensemble des personnels de santé « la nécessité de demeurer vigilants et alertes dans le cadre de la riposte à toute sorte d’épidémie ».

AIP

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