Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le bureau politique de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) a  décidé, au cours d’une reunion, lundi à Abidjan, du maintien du parti au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, caolition au pouvoir), malgré le  limogeage de son  président, Dr Albert Toikeusse Mabri, du gouvernement en qualité de ministre des Affaires étrangères.

« L’UDPCI est membre du RHDP et personne ne peut exclure son camarade selon les textes de l’alliance », a déclaré le président du parti arc-en-ciel, Dr Mabri Toikeusse, au terme de cette reunion.

Selon le communiqué final, l’UDPCI reste certes au RHDP, mais prend « acte » de la décision  du président de la République Alassane Ouattara de mettre fin aux fonctions de son leader au sein du gouvernement.

Le parti félicite le travail du Dr Alabert Mabri Toikeusse pour la mission accomplie avec « loyauté et abnégation » au sein du gouvernement tout en lançant un appel aux militants en vue de leur  mobilisation pour la victoire des candidats du Parti aux législatives de décembre 2016, indique le communiqué.

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a limogé du gouvernement, vendredi, Dr Mabri Toikeusse, ainsi que Gnamien Konan, ministre du Logement et de l’Habitat, par ailleuirs président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI).

Source : AIP; Titre: LDA

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Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a donné, vendredi, à Abidjan, le coup d’envoi des travaux de l’échangeur de l’Amitié Ivoiro-Japonaise qui sera bâti au niveau du « Carrefour Solibra » de Treichville, et qui coûtera au total 28 milliards de francs CFA, dont 25,2  milliards FCFA pris en charge par le Japon.

La réalisation de cette infrastructure s’inscrit dans la mise en œuvre dans un programme de dotation de la ville d’Abidjan d’infrastructures nouvelles de qualité, en vue d’une amélioration de la fluidité de la circulation des personnes et des biens, d’une meilleure connectivité des pôles économiques et d’une amélioration de la compétitivité des acteurs économiques.

Pour l’Ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Kawamura Hiroshi, le don de cet échangeur témoigne l’excellente coopération bilatérale établie depuis 1961 entre les deux pays et traduit « le ferme engagement du Japon à appuyer l’accélération de la croissance économique de la Côte d’Ivoire ».

Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a remercié son homologue japonais Shinzo Abe, dont la visite, en janvier 2014, a permis de donner « une impulsion nouvelle et dynamique à la coopération ivoiro-japonaise ». La construction de cet échangeur de l’Amitié ivoiro-japonaise constitue « une des retombées tangibles » de cette visite de M. Abe, a-t-il dit.

Il a également félicité l’entreprise désignée pour les travaux, l’invitant à tenir le délai de trois ans impartis à la réalisation du projet. M. Duncan a aussi invité toutes les populations riveraines de chantier à manifester en tout temps « la belle hospitalité ivoirienne » aux travailleurs de cette entreprise.

La jonction entre les zones nord et sud du district d’Abidjan enregistre en moyenne un trafic journalier de plus de 130.000 véhicules, a souligné le chef du gouvernement.

FIche Technique 

Les travaux qui vont durer 48 mois, consisteront en la construction d'un Fly-over (pont dalle en béton précontraint) comprenant la réalisation de 2 ouvrages dénivelés dont les caractéristiques sont les suivantes: Un pont dalle en béton précontraint dans le sens Treichville-Aéroport de 312 m et Sens Pont De gaulle - Aéroport de 210,06 m; mais aussi des contre-allées de 30 340 m2. Ils prévoient également un aménagement de trottoirs, ainsi que des travaux de drainage, d’éclairage routier nouvellement installé (64 unités), des feux de signalisations nouvellement installé (12 unités pour les voies routières et 11 unités pour les trottoirs).

AIP

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L’édition 2016 du Salon International des Equipements et Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA) s'est déroulée du 17 au 19 novembre 2016 au Palais de la culture de Treichville. L'on peut s'accorder avec le ministre du Commercie Jean-Loui Billon sur une réussite de cet évènement, qui a annoncé près de "200% de progès par rapport à 2014, avec 29 équipementiers contre une dizaine en 2014". Aussi,l'on note officiellement plus de 6000 visiteurs contre un peu plus de 2000 en 2014.

 

Par contre, ce tableau ne semble pas être partagé par bon nombre de producteurs nationaux qui le jugent mitigé. En effet, des producteurs locaux ont dénoncé le caractère exclusionniste de cette édition 2016 du SIETTA qui a accordé la part belle aux exposants venus de l’extérieur au détriment des producteurs locaux dont la grande majorité n’a pas été invitée sur le salon. « Peu d’attention a été accordée aux producteurs locaux, qui deux ans plutôt avaient contribué au succès de l’édition précédente en présentant à la surprise générale des créations à base de l’anacarde notamment du lait, des aliments pour enfants et adultes et plusieurs sortent de confitures », a indiqué le PCA d’une coopérative exerçant dans la filière.

 

Il a surtout déploré le fait que les braves femmes qui interviennent dans la filière avec autant d’ardeur et d’engagement n’aient pas été invitées au SIETTA 2016. Qui selon lui se présentait comme une excellente tribune pour leur rendre hommage. Selon ces acteurs de la filère anacarde, l’Edition 2016 du SIETTA, selon eux, aurait pu connaitre encore plus affluence par raport aux chiffres communiqués par les organisateurs.

 

Si le fait pour les organisateurs de n’avoir pas invité de nombreux producteurs locaux sur le salon peut expliquer ce manque d’affluence, il est aussi relevé la mauvaise coordination dans la programmation des panels. Le président de la filière karité, Ali Kéita, qui a déploré la faible affluence durant les trois jours du salon a pointé du doigt le chevauchement entre les panels. Le manque de rigueur dans la gestion du temps des panels a été également déploré. Ce qui a eu pour conséquences des panels presque vides.

Selon une  note du Conseil du coton et de l’anacarde pour cette édition, le budget initial s’établissait à 1. 545.121.053 FCfa avant d’être réduit à 987 200 450 F Cfa après arbitrage du commissariat général. Cette somme repartie selon la note du Conseil du Coton et de l’Anacarde entre les commissions  scientifique, communication, décoration, logistique, recherche d’équipementiers, recherche de sponsors et partenaires, accueil et accréditation, restauration, dîner gala, produits dérivés, sécurité, santé hygiène, animation culturelle, finance, plateforme pays producteurs, frais divers d’organisation, divers et imprévus, a été jugée excessive par bon nombre d’acteurs de la filière. Ce d’autant plus  qu’après l’organisation de la première édition en 2014, le salon devrait pouvoir s’autofinancer désormais.

Des associations de producteurs d’anacarde et des coopératives estiment ce budget excessif au regard de ce qu’il a été donné de voir et exigent du Gouvernement que soit diligenté un audit sur la gestion des fonds alloués à l’organisation du SIETTA 2016.

 KBO

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Dans la vie tout court, "toute vérité franchit trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence", Arthur Schopenhauer.

Quelle soirée pleine d'émotions!!!! De sensibleries !!!! À l'occasion de la sortie annoncée et consommée du gouvernement de Mabri Toikeuse de l'UDPCI et Gnamien Konan de l'UPCI.

Pourtant les choses sont claires. Le départ de Mabri Toikeuse et Gnamien du gouvernement est dans la logique des choses, vu leur refus d'aller aux élections législatives prochaines en RHDP.

Un gouvernement construit sous les auspices d'un groupement politique, le RHDP, exige un minimum de solidarité, des règles de vie commune, de sacrifices et de contraintes imbriqués dans les avantages que confère la co-gestion du pouvoir.

Lorsqu'on s'oppose à la vision commune, au projet commun de construction d'une assemblée nationale commune, et qu'on décide de combattre ce groupe dans une élection de représentativité (parlement), la conclusion la plus plausible est de sortir du gouvernement. Simplement! Logiquement !

En France, Emmanuel Macron a pris son courage à deux mains pour quitter le gouvernement Hollande puisqu'il a pris la liberté d’être candidat à la présidence contre son président et candidat naturel, jusqu’à preuve du contraire, du parti (socialiste), François Hollande..

Depuis le refus assumé des deux formations politiques de ne pas aller en RHDP aux élections législatives là où en décembre 2011, le RDR (122 députés sur 255 soit 42,1%) et le PDCI (76 députés soit 28,6 %) , 70 % des élus, donc de l’électorat ivoirien, se sont taillé la part du lion et ont accepté, pour le scrutin de décembre 2016, de faire d'énormes sacrifices, avec risques d'implosions internes ; ils devraient eux-mêmes prendre les devants.

"La plus grande difficulté n'est pas tant de prendre des décisions que de les assumer", dira Serge Uzzan...

Dans la même logique, le RDR, fer de lance de l’alliance des Houphouetistes, vient de sanctionner plusieurs de ses cadres qui se sont lancés dans la course en candidats indépendants: 03 secrétaires départementaux et 09 Commissaires Politiques viennent de subir des sanctions disciplinaires selon la Décicion n°161 du 24/11/2016 du Secrétariat Général publié, hier au siège du parti.

Les prétentions des alliés du PDCI et du RDR sont nettement au-dessus de leur taille politique respective; l'UDPCI en 2011 a eu 7 députés soit 3,1% pour 60 095 voix au total, et l'Upci un seul élu, Gnamien Konan qui a tout de même bénéficier d'un ministère occupé par ....lui-même…

Alors, exiger une quarantaine de places pour l'UDPCI et une vingtaine pour l'UPCI relève d'un chantage inadmissible au vu de leurs poids respectifs réels et une volonté manifeste de saboter les efforts de construction d'un parti unifié. 

On se rappelle d'ailleurs que le 14 novembre 2012, le président Alassane Ouattara avait dissout le gouvernement du Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou, suite au refus des élus du PDCI de collaborer franchement au sein du parlement. Depuis lors la discipline est revenue chez les parlementaires et le gouvernement issu de la majorité peut ainsi appliquer son programme de gestion sans débats paralysants.

Le même cas de figure se présente quatre ans après et la décision du président Alassane Ouattara vient de tomber. Le départ du gouvernement des deux formations politiques. 

Les émotions, bien-sûr ont pris le dessus, la toile ivoirienne est fidèle à elle-même. Mais comme le dit le sage, “L'émotion nous égare : c'est son principal mérite”.

Puisque l'émotion embrume nos idées et seul “Le recul permet toujours de mieux apprécier les choses, et de redonner à certains évènements la place qu'ils méritent.” selon Samuel Blumenfeld, l'actualité politique nous en dira plus demain.

Demain n'est-il pas déjà une autre réalité?

Par Bakary Cissé, Communicateur, spécialiste en développement des politiques communautaires

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Le père de la révolution cubaine Fidel Castro est décédé vendredi soir à La Havane, a annoncé son frère et actuel président de l'île Raul Castro à la télévision cubaine. Il était âgé de 90 ans.


"Le commandant en chef de la révolution cubaine est décédé à 22h29 ce soir (04h29 en Suisse)", a déclaré Raul Castro en lisant une déclaration sur l'antenne. Il a fait savoir que le corps de l'ancien dirigeant serait incinéré ce samedi, conformément à ses voeux.


Raul Castro a conclu sa brève allocution par un tonitruant: "Jusqu'à la victoire, toujours!" ("Hasta la victoria, siempre"), l'antienne bien connue du Comandante.


Main de fer
Le "Lider Maximo" a tenu son île d'une main de fer depuis la révolution de 1959 et défié la superpuissance américaine pendant plus d'un demi-siècle. Il avait cédé le pouvoir à son frère Raul à partir de 2006 après une hémorragie intestinale.


Diabolisé par les Etats-Unis et leurs alliés, Fidel Castro n'en a pas moins suscité l'admiration de millions de militants et dirigeants de gauche, en Afrique et en Amérique latine, notamment, où plusieurs dirigeants se revendiquent de son héritage.

 




Malgré les efforts déployés par les Etats-Unis, la CIA et les anticastristes, c'est la maladie qui a fini par vaincre "El Comandante".


Il avait abandonné en avril 2011 ses dernières responsabilités officielles en cédant son poste de premier secrétaire du Parti communiste de Cuba (PCC) à Raul, numéro deux du parti depuis sa fondation en 1965.


Ouverture à petits pas
Si Raul a toujours glorifié son frère et son oeuvre, il a parallèlement oeuvré pour ouvrir l'île communiste par une politique de petits pas, introduisant des réformes économiques et surtout, en rétablissant les relations diplomatiques avec Washington en 2014.


Fidel Castro est resté discret sur le rapprochement opéré par son frère et il n'a pas rencontré Barack Obama lorsque ce dernier s'est rendu à Cuba en mars dernier, une première pour un président américain depuis 1928.


Publication de "réflexions"
L'ex-président cubain avait totalement disparu des écrans cubains entre février 2014 et avril 2015. Ce qui avait alimenté de nombreuses rumeurs sur son état de santé. Mais depuis un an et demi, il avait recommencé à publier des "réflexions" et s'était remis à recevoir chez lui personnalités et dignitaires étrangers.


Son décès vient définitivement tourner la page de la guerre froide. Cette guerre qui a mené le monde au bord du conflit nucléaire lors de la crise des missiles d'octobre 1962.


Rôle de la Suisse
Les Etats-Unis, qui avaient rompu leurs relations diplomatiques avec La Havane, ont alors demandé à la Suisse d'assumer le mandat de puissance protectrice pour eux. Berne a défendu les intérêts américains dans l'île des Caraïbes durant 54 ans.


La mort de Fidel Castro, qui aurait autrefois provoqué d'intenses interrogations sur l'avenir de l'île, ne devrait pas susciter la moindre difficulté dans l'immédiat, tant l'assise de son frère Raul semble solide.


Âgé de 85 ans, ce dernier a promis de se retirer au terme de son mandat, en 2018, et le Parti communiste cubain a promu au Politburo une nouvelle génération de dirigeants, dont Miguel Diaz-Canel, premier vice-président en poste et héritier présumé.


"Je ne pense pas que la mort de Fidel soit un véritable test. Le vrai test sera la transmission du témoin à la génération suivante et ce qui se passera quand Raul se retirera", estimait Phil Peters, du Lexington Institute, en Virginie, avant la mort de Fidel Castro.

 

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Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a pris, vendredi, un décret mettant fin aux fonctions d’Albert Mabri Toikeuse et Gnamien Konan, respectivement ministres des Affaires Etrangères et de l’Habitat et du Logement social, a annoncé le secrétaire général de présidence de la République, Amadou Gon Coulibaly.

« Il est mis aux fonctions de monsieur Abdallah Albert Toikeusse Mabri, en qualité de ministre des Affaires Etrangères, et de monsieur Konan Gnamien, en qualité de ministre de l’Habitat et du Logement social », a déclaré M. Gon Coulibaly.

L’intérim des Affaires Etrangères sera assuré par Marcel Amon Tanoh, jusque-là directeur de cabinet du président de la République, et celui de l’Habitat et du Logement social par  le ministre de la Construction et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo.

AIP

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Drapeau orange-blanc-vert à la main et vêtues de tee-shirts orange, plusieurs personnes, à majorité des femmes, ont pris part, vendredi à Abidjan, à une procession dénommée « Marche orangé » dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes célébrée tous les 25 novembre.

Cette manifestation initiée par le gouvernement marque également le lancement de la 26ème édition de la campagne nationale de lutte contre les violences basées sur le genre.

Avec en ligne de front le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, la ministre la Promotion de la femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant, ainsi que d’autres membres du gouvernement, les manifestants ont marché du Carrefour de la cathédrale Saint-Paul du Plateau à l’hôtel du District d’Abidjan dans la même commune.

Duncan s’est réjoui de cette marche qui vise à dénoncer et amoindrir les violences basées genres, surtout aux femmes et aux enfants en Côte d’Ivoire.

Yao Euphrasie Kouassi a quant à elle souhaité un plus fort engagement des Ivoiriens, pour définitivement mettre fin à ce fléau dans tous les domaines.

« La Côte d’Ivoire est engagée. Selon le classement mondial de Onu-Femmes, sur 18 pays au monde, nous sommes un exemple. C’est que nous avons fait du progrès et beaucoup reste encore à faire. Le résultat attendu est l’arrêt systématique et total des violences sous toutes leurs formes», a-t-elle dit.

La campagne nationale contre les violences basée sur le genre va durer 16 jours, du 25 novembre au 10 décembre, que le thème « violences fondées sur les genres domestique et institutionnelle : mobilisons-nous et brisons le silence ».

Cette édition sera marquée par des consultations psychologiques et juridiques, un atelier de formation et de sensibilisation des experts juristes, des professionnels des médias et des plates formes en faveur de la lutte contre le fléau, ainsi qu’un gala de levée de fonds en faveur des centres d’accueil des femmes et filles victimes de violences, le 10 décembre.

AIP

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Samsung Electronics est entré dans le prochain niveau d'engagement de la communauté où la recherche, la pertinence et la valeur partagée sont essentiels, déclare Sthe Shabangu, Responsables RP chez Samsung Electronics Afrique

Malgré les meilleures intentions des grandes entreprises, trop de projets de responsabilité sociale d'entreprise ne donnent pas toujours les résultats attendus. Les entreprises peuvent entrer dans des communautés sans mécanismes de suivi et de soutien. Ou bien les projets peuvent ne pas être adaptés aux besoins de la communauté.

Dans de nombreux cas où les affaires ne se portent pas bien, les segments non générateurs de revenus, comme le CSR et les communications, sont les premiers à subir des coupes budgétaires, laissant soudainement les communautés sans accès à un projet dont ils dépendaient. Naturellement, cela a abouti à la critique et à la prudence sur les projets de CSR amenés en Afrique par de nombreuses entreprises.

Samsung reconnaît ces turbulences et continue à apprendre de ces dernières. C'est la raison pour laquelle Samsung a pris une décision stratégique pour repenser son modèle d'engagement communautaire envers la responsabilité citoyenne. Le modèle englobe de nombreux avantages économiques et sociétaux par rapport aux coûts, assurant la création de sociétés communes et la création de valeur communautaire.

Veiller à ce que les projets soient bénéfiques commence par la recherche. Les experts en R & D de Samsung adoptent une approche d'évaluation approfondie de l'environnement, des infrastructures et des besoins de la communauté avant de concevoir une solution qui répond aux besoins spécifiques, ce qui entraîne une conception innovante des produits et des solutions.

Par exemple, la recherche en Afrique a révélé beaucoup d'ensoleillement disponible, ainsi que des fournitures électriques erratiques et peu fiables. Cela a façonné le développement de nos écoles Internet à l'énergie solaire et solutions de soins de santé. La pénurie d'eau a façonné le développement des lave-linge en utilisant moins d'eau ; tandis que la tendance pour les consommateurs sur certains marchés à utiliser plusieurs cartes SIM a entraîné notre développement de téléphones à double SIM.

Au Nigeria, notre recherche a révélé une disparité des compétences dans le secteur de la technologie. Nous avons découvert qu'un nombre suffisant de diplômés sortaient d'établissements d'enseignement supérieur armés de qualifications en génie électrique, qu'une grande partie de leurs connaissances était théorique et qu'ils n'étaient pas munis des compétences pratiques demandées par l'industrie. C'est ce qui nous a amenés à établir l'Académie d'ingénierie de Samsung, où les apprenants et les diplômés reçoivent une formation intensive et pratique, faisant ainsi croître le pool de compétences mis à la disposition de Samsung et son écosystème de partenaires.

Notre modèle d'engagement communautaire a été chaleureusement accueilli dans les communautés à travers l'Afrique. Puisque les programmes sont mis en œuvre en consultation avec des communautés et sont conçus pour répondre à leurs besoins, ils développent un sentiment d'appropriation des projets. Notre initiative d'école intelligente d'enseignants au Nigeria en est un exemple - nous avons travaillé avec les gouvernements d'État et des enseignants et écoles locales pour garantir que nous soyons conscients de la façon dont ils veulent être engagés et de ce qu'ils veulent apprendre, tout en en faisant des participants actifs du processus au lieu d'un destinataire « statique ».

Notre modèle de responsabilité citoyenne souligne également l'importance de l'évaluation de l'impact. Les programmes d'évaluation quantitative et qualitative doivent être effectués sur une base continue à travers de multiples niveaux de bénéficiaires, et leurs résultats doivent contribuer à la recherche dans les programmes futurs, afin d'assurer la viabilité et la pertinence des projets futurs.

Samsung a découvert que par la création d'une analyse de cas dans l'engagement communautaire, la recherche scrupuleuse de projets et la garantie qu'ils sont pertinents, les projets deviennent une vraie valeur ajoutée et sont bénéfiques - à la fois pour les communautés concernées et pour l'entreprise.

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Le Plan National de Développement Économique et Social (PNDES) 2016-2020 du Burkina Faso sera présenté les 7 et 8 décembre 2016 à Paris, au Centre de conférences et de réceptions Étoile Saint-Honoré, lors d'une conférence des partenaires organisée en partenariat avec la Banque mondiale. Cette conférence sera présidée par le Premier ministre Paul Kaba Thieba, en présence de plusieurs membres du gouvernement. 

La conférence sera organisée en deux temps. Le gouvernement rencontrera les partenaires multilatéraux et bilatéraux traditionnels, des fonds souverains et des bailleurs de fonds le mercredi 7 décembre, et les investisseurs privés le jeudi 8 décembre (cf. en annexe le programme détaillé). 

Élaboré à l'issu d'un processus participatif et inclusif, le PNDES est le cadre d'orientation du développement économique et social du Burkina Faso pour la période 2016-2020, fondé sur le programme présidentiel, la vision Burkina 2025 et les agendas internationaux de développement durable. 

Ce plan ambitieux, qui s'appuiera en partie sur des partenariats public-privé, traduit au niveau global et sectoriel les priorités nationales durant le mandat du Président R.M.C. Kaboré. Il s'inscrit dans une dynamique de transformation structurelle de l'économie et vise à améliorer les conditions de vie des Burkinabè grâce à une croissance forte, inclusive et durable. L'objectif d'ici 2020 est d'atteindre un taux de croissance moyen de 7,7% et de créer 50 000 emplois par an. 

Le coût global de la mise en œuvre du PNDES est évalué à près de 23,5 milliards d'euros. La stratégie de financement retenue repose sur une approche multipartenariale qui associe tous les acteurs tant publics que privés. Le PNDES sera financé par l'État à hauteur de 15 milliards d'euros. Un financement complémentaire d'environ 8,5 milliards, soit 36,2% du coût du plan, est requis. Ce besoin sera couvert par la mobilisation de l'épargne nationale et sous régionale, y compris celle des Burkinabè de l'extérieur, les émissions de titres publics (emprunts obligataires), les contributions des Partenaires techniques et financiers (PTF) et par le mécanisme du Partenariat public-privé (PPP). 

Le PNDES s'articule autour de trois axes stratégiques, à savoir « la réforme des institutions et la modernisation de l'administration » qui seront les fondements d'un Burkina Faso nouveau, d'un État de droit démocratique. Le but est de promouvoir la bonne gouvernance (politique, administrative, économique, locale) et de créer un climat sain et propice aux investissements.

Ensuite, « Lle développement du capital humain », grâce à l'amélioration du bien-être des burkinabè et de leurs capacités à produire. L'ambition est de mettre le capital humain en adéquation avec les besoins de l'économie, de réduire les inégalités sociales et de lutter efficacement contre la pauvreté (le taux de pauvreté sera ramené à 35%, contre 41% en 2014). Un accent particulier sera mis sur les jeunes et les femmes afin qu'ils deviennent de véritables acteurs du développement. La réforme du système éducatif et le renforcement de l'offre de formation technique et professionnelle devront faciliter leur accès à l'emploi. L'accès à l'eau potable et à l'assainissement, la santé et le logement sont également des domaines prioritaires pour le gouvernement burkinabè.

Enfin, « dynamiser les secteurs-porteurs pour l'économie et l'emploi », pour qu'émerge une économie moderne, basée sur un secteur primaire compétitif et des industries de transformation et de services dynamiques. Les secteurs-porteurs qui offrent le plus d'opportunités d'investissement sont l'industrie minière, le secteur agricole, l'agro-industrie et plus largement les industries de transformation, les industries de services. La création d'infrastructures sur l'ensemble du territoire (pôles de croissance et de compétitivité régionaux, infrastructures de transport) permettra de dynamiser les économies locales et d'assurer un développement durable et harmonieux du pays. Le gouvernement burkinabè prévoit également d'investir dans l'énergie et le numérique, deux secteurs indispensables au développement économique. Il mise notamment sur les potentialités immenses du Burkina Faso en énergies renouvelables et sur l'essor des technologies de l'information et de la communication. 

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