Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration, Pascal Abinan Kouakou, a annoncé lundi que des solutions adéquates seront apportées aux revendications des fonctionnaires qui  ont reconduit une grève déclenchée il y a une semaine, leur demandant par ailleurs de reprendre le service mardi.

« On leur demande de reprendre le travail demain (mardi) pour que la tension sociale s’apaise, en vue de résoudre le problème, puisque le gouvernement a pris l’engagement de résoudre le problème et que jeudi, des réponses seront apportées aux préoccupations », a déclaré Pascal Abinan à l’issue d’une rencontre avec la plateforme des fonctionnaires et l’intersyndicale des enseignants à son cabinet à Abidjan.

Il a expliqué que les préoccupations des syndicats recensées feront l’objet, mardi, d’un compte rendu au Conseil de gouvernement avant de passer en Conseil des ministres mercredi, à l’issu duquel « des des réponses concrètes, satisfaisantes seront données ». Selon lui, la présence à ses côtés des ministres du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Abdourahmane Cissé, de l’Economie et des Finances, Adama Koné et de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean Claude Kouassi, augure de la volonté du gouvernement de résoudre durablement la question.

« C’est le président de la République seul qui prendra les décisions qui seront communiquées aux syndicats jeudi. C’est donc le délai que nous nous sommes donnés et nous avons demandé à nos amis de rendre compte à leur base, de lever le pied, de suspendre le mot d’ordre de grève, pour que la situation sociale soit apaisée, pour que le travail soit repris, de sorte que les investisseurs n’aient pas peur », a ajouté M. Abinan.

Pour Mesmin Komoé de l’intersyndicale du secteur éducation-formation,  cette fois, le gouvernement devra trouver des réponses appropriées aux préoccupations qui sont les leurs. « On ne peut pas demander aux fonctionnaires de faire le deuil en ce qui concerne leurs arriérés (…).  Aujourd’hui, on ne peut pas vous dire si on reprendra le travail demain, nous allons rencontrer nos bases et elles nous diront la conduite à tenir », a-t-il rapporté.

AIP

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La Côte d’Ivoire a été tenue en échec par le Togo (0-0), lundi, au stade d’Oyem (Gabon), à l’occasion du premier match du groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017.

Dans un match équilibré, avec de nombreuses occasions de part et d’autre, les Eléphants de Côte d’Ivoire, champion en titre, ont dû se contenter d’un nul blanc, le premier depuis le début de la compétition, face aux Eperviers du Togo gonflés à bloc, malgré le pressing déployé dans les dernières minutes.

La dernière confrontation entre les deux sélections avait tourné à l’avantage des Ivoiriens qui s’étaient imposés (2-1), lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 en Guinée Equatoriale.

Le second match de la poule C a opposé le Maroc à la République Démocratique du Congo, vainqueur sur le score d’un but à zéro. D’ailleurs le Onze congolais croisera le fer avec la sélection ivoirienne mercredi à 16 H, pour leur deuxième sortie.

La compétition se poursuivra mardi avec la première journée de la Poule D, à Port-Gentil. Comme affiches, le Ghana croisera l’Ouganda sous le coup de 16 h (GMT) quand le Mali en découdra avec l’Egypte à 19 h.

AIP

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La directrice centrale de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), Oumou Barry-Sana, et son homologue de l’Agence de presse de la République islamique d’Iran (IRNA), Mohammad Khodadi, ont conclu, lundi 16 janvier 2017 à Téhéran, un partenariat, en vue d’échanger leurs informations.

M. Khodadi s’est dit « heureux » de ce partenariat qui, selon lui, permettra aux deux agences de se faire connaître des autres agences de presse.

« Nous voulons faire connaître votre agence de presse à travers notre agence et vous aussi. Ce partenariat pourra être bénéfique pour nous tous. Nous voulons qu’il y ait un pont entre votre agence et celles de la région. Nous savons que votre région a trois langues, notamment l’arabe, le français et l’anglais », a-t-il souligné.

La directrice de l’AIP s’est également félicité de la signature de ce partenariat qui, a-t-elle ajouté, permettra au média de service public d’avoir plus d’abonnés parlant d’autres langues que le français. Elle s’est au réjouie de ce que ce partenariat va être profitable aux agents de l’AIP qui viendront à Téhéran pour se former, « surtout que IRNA dispose de cinq écoles de journalisme ».

IRNA est une agence de presse iranienne créée en 1934. Elle diffuse dans sept langues, à savoir le persan, l’arabe, le turque, l’anglais, l’espagnol, le  français, et publie 3000 dépêches par jour.

Cette agence, en plus d’avoir cinq facultés de journalisme dont une à Téhéran et quatre en province avec 5000 étudiants, dispose d’un quotidien et des relations avec de nombreux médias dans le monde, notamment dans des pays comme le Pakistan, la Russie, la Corée du Sud, le Liban, la Syrie, l’Irak et le Koweït.

AIP

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Le pont, à l’entrée de la ville de Guiglo, construit sur le fleuve N’zo, connait depuis un certain temps une dégradation très inquiétante.

Dans le passé, l’entreprise d’exploitation forestière Thanry effectuait quelquefois des travaux de réhabilitation. Mais depuis sa fermeture, la chaussée de l’ouvrage s’est considérablement dégradée, occasionnant plusieurs accidents.

En 2013, la direction des Infrastructures économiques avait annoncé la construction d’un nouveau pont grâce au Programme présidentiel d’urgence (PPU). Une promesse qui n’a pas encore connu un début  de commencement.

Début 2016, une remorque est tombée en panne sur le pont et a bloqué la circulation dans les deux sens, toute une journée, occasionnant des désagréments aux usagers de cette zone productrice de produits de rente à acheminer vers les deux ports du pays, rappelle-t-on.

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Le premier vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a prêté serment lundi au palais présidentiel à Abidjan, le confinant d’emblée dans ses nouvelles charges.

« Devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire, je jure solennellement et sur l’honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution (…), que le peuple de Côte d’Ivoire me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment », a déclaré en substance Kablan Daniel Duncan dans son serment.

La nomination, mardi, de Daniel Kablan Duncan à la vice-présidence sans avoir été élu a été possible, grâce à une disposition transitoire qui l’autorise de façon exceptionnelle. Le premier vice-président de l’histoire ivoirienne, Daniel Kablan Duncan, a été nommé par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, qui l’a qualifié de collaborateur « fidèle, dévoué », ayant un « grand sens de l’Etat ».

Ancien Premier ministre  de 2012 au 09 janvier 2017, M. Duncan est rompu aux questions de finances et de diplomatie.

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Le président français François Hollande a annoncé à ses pairs africains qu’il briguerait pas un second mandat en mai prochain, lors du 27ème sommet Afrique-France qui s’est achevé samedi à Bamako.

François Hollande a profité de l’occasion pour faire son bilan sur le continent, notamment au Mali où il a pris une importante décision de déclencher l’opération Serval, le 11 janvier 2013, et qui a permis au pays de retrouver son intégrité et de faire fonctionner la démocratie.

M. Hollande a été félicité par la plupart des chefs d’État et de gouvernement africains qui lui ont témoigné leur reconnaissance, pour sa politique africaine qui fut avant tout sécuritaire, avec des interventions militaires de grande ampleur au Mali, en Centrafrique, et dans plusieurs pays sahéliens. D’ Ce dernier a d ’ailleurs  insisté sur les liens solides qu’il a tissés avec le continent où il a effectué une trentaine de voyages en cinq ans. « J’ai pour l’Afrique des sentiments intenses », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse de clôture du sommet, avant son retour dans son pays.

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Depuis ce lundi, l’on observe une vague de manifestations des élèves des établissements publics ivoiriens contre l’arrêt des enseignements, provoqué par la grève déclenchée, le 9 janvier, par un collectif de syndicats de la Fonction publique qui réclame l’abrogation par le Gouvernement d’un nouveau régime de retraite estimé « désavantageux pour le fonctionnaire ivoirien », ainsi que d’un stock d’arriérés d’avancements échus, et qui vient de reconduire son mouvement.

Ces manifestations, qui ont été constatées à Agboville, Guiglo et à Dimbokro, dans la matinée, s’étendent progressivement à tout le pays, et les localités de Katiola, Soubré, Ferkessédougou, Bouna et Touba en ont connu de même. Marchant bruyamment, ces élèves, qui entendent ainsi se faire entendre, ont érigé des barrages à certains endroits de leur parcours.

A Bouna et à Ferkéssédougou, des élèves ont délogé leurs camarades du privé qui suivent le cours normal de leur programme scolaire. « Nous demandons que les cours reprennent rapidement; nous comptons donc sur vous », ont adjuré leur porte-parole, sollicitant les autorités préfectorales pour une médiation auprès du corps enseignant.

Les autorités, qui ont dit en prendre bonne note, ont appelé les manifestants au calme et à regagner leur domicile, non sans les rassurer de transmettre leurs doléances au Gouvernement.

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Une monnaie numérique pour faciliter les échanges et l’intégration économique. C’est ce qui justifie l’idée d’avoir une version numérique du Fcfa. L’e-cfa sera disponible avant la fin de cette année 2017 et le Sénégal sera le premier pays à le tester.

L’e-Cfa sera émis par la Banque régionale de marché (Brm) conformément à la réglementation sur la monnaie électronique. Elle sera éditée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) avec pour ambition de faciliter les échanges et l’intégration économique dans un monde de plus en plus soumis à la révolution des Tics. « Il s’agit d’un billet numérique qui peut s’échanger comme un billet physique émis par une Banque centrale, » explique Jonathan Dharmapalan, Fondateur d’E-currently Mint Ltd qui exécutera la tâche. « Pour réaliser une transaction, vous pouvez débiter un compte bancaire et en créditer un autre, ou bien vous pouvez échanger physiquement un billet de 10 dollars ou 10 euros qui passera de votre main à la mienne. Nous avons créé une technologie qui permet cet échange-là de manière numérique, » détaille-t-il.

L’e-Cfa sera d’abord testé au Sénégal (siège de la Bceao). Si son succès se confirme, les autres pays de la zone Uemoa pourront en bénéficier. La nouvelle version du Fcfa dépendra de la zone économique et monétaire.

Pour éviter les faux, les billets physiques seront marqués d’un filigrane et d’un numéro de série. « Cette technologie est une révolution contre la fraude. La monnaie électronique nous aidera à mieux maîtriser les transactions financières pour lutter contre la corruption, » laisse entendre sur Rfi, Serigne Diakhoumpa du Fonds souverain des investissements stratégiques du Sénégal.

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Le représentant départemental des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) à Niakara (Nord, région du Hambol) a indiqué, lors d’un entretien accordé à l’AIP samedi, que les atouts géographiques du département et la cohésion entre les agriculteurs et les acteurs locaux de la filière bétail en font une zone propice à l’élevage de bovins et à la transhumance.

« Notre département est suffisamment arrosé et il existe, le long des cours d’eau, des forêts de galerie avec un sous-bois constamment vert et surtout de nombreux versants et des barrages agro-pastoraux réalisés à l’époque par l’État, à travers l’ex-SODEPRA », a soutenu le directeur départemental du MIRAH à Niakara, Timothée Dibo Sahin, ajoutant que cette zone dispose tout au long de l’année de pâturage naturel à haute valeur énergétique et d’eau pour le bétail.

Selon le directeur départemental du MIRAH à Niakara, des éleveurs et leurs troupeaux de bœufs en provenance des pays limitrophes arrivent annuellement en saison sèche, à partir de février, par des couloirs de transhumance mis en place par l’État, dans le département en quête de pâturages et de points d’eau.

À cette transhumance externe, a-t-il poursuivi, s’ajoute une autre forme dite « interne » et relative aux animaux issus d’élevage des régions du Poro (Korhogo) et du Tchologo (Ferkessédougou) séjournant à Niakara pendant la sécheresse.

Toutefois, l’on indique que la récurrence, en saison sèche, de tensions entre les agriculteurs et les éleveurs dues aux dégâts de cultures, les autorités préfectorales et les responsables techniques s’impliquent pour anticiper, organiser et sensibiliser les parties prenantes à la prévention et/ou à une meilleure gestion des incompréhensions et autres conflits inhérents à la transhumance, à l’élevage de bovins à Niakara.

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Le président de la section de tribunal de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou), Dizoua Emmanuel, lors d’une conférence prononcée sur le thème « Mariage civil », a fait savoir que l’union civile entre les personnes de même sexe n’est pas reconnue dans la législation ivoirienne.

« Pour se marier, il faut être de sexes opposés (homme et femme). Le mariage de personnes de même sexe n’est pas prévu par la législation ivoirienne », a insisté le magistrat face au personnel du Centre hospitalier régional réuni dans la salle de conférences dudit centre.

Poursuivant son exposé en présence du directeur de cet hôpital de référence, Dr Koné Ibrahim, il a ajouté que « le mariage pour tous » n’est pas encore valable en Côte d’Ivoire, ajoutant que les autres conditions de régularité et de légalité du mariage sont l’âge minimum de l’homme qui doit être de 20 ans et celui de la femme fixé à 18 ans, le consentement des conjoints, l’inexistence d’un mariage antérieur, un délai de viduité de 300 jours pour la femme qui vient de rompre ainsi que l’inexistence de liens de parenté entre les futurs mariés.

Par ailleurs, le conférencier a éclairé la lanterne de son auditoire sur le fait que seul le mariage civil célébré par un officier d’état-civil (le maire, l’adjoint au maire, le sous-préfet) est reconnu par la loi.
La conférence entre dans le cadre des journées de l’excellence marquées par un tournoi de football entre les agents de cet hôpital dont Dr Ouattara Sidi, médecin généraliste, couronné comme le meilleur agent de l’année 2016, rappelle-t-on.
AIP

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