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Bill Gates et Ray Chambers ont convoqué un ‘Conseil pour mettre fin au paludisme’ dans le but d’attirer l’attention du public, et d’attirer de nouveaux fonds pour éradiquer définitivement cette maladie.
Bill Gates, coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, et Ray Chambers, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la santé dans le cadre du Programme 2030 et pour le paludisme, ont aujourd’hui annoncé la mise en place d’un Conseil pour mettre fin au paludisme, un groupe d’influents leaders des secteurs privé et public qui aspirent à faire en sorte que l’éradication du paludisme reste une priorité absolue à l’échelle mondiale.
“Le prochain chapitre de la lutte contre le paludisme commence maintenant”, a déclaré Gates, qui a coécrit un rapport avec Chambers en 2015 intitulé L’aspiration à l’action : Que faudra-t-il pour mettre fin au paludisme ? “ Pour la première fois de l’histoire, nous avons une feuille de route pour réaliser un monde sans paludisme, où personne ne doit plus jamais mourir d'une piqûre de moustique. Si nous concentrons nos efforts, et que nous avons recours à l’innovation et à de nouveaux engagements de leadership et de financement, nous pouvons être la génération qui mettra définitivement fin au paludisme”.
La mise en place du Conseil pour mettre fin au paludisme se tient à peine un mois après la sortie du Rapport sur le paludisme dans le monde 2016 publié par l’Organisation mondiale de la santé, lequel a montré des progrès remarquables dans la réduction des cas et des décès dus au paludisme depuis 2000, mais celui-ci a aussi souligné le besoin urgent de leadership mondial, de financement accru et d’innovation pour être en mesure d’atteindre les objectifs fixés.
Des membres du Conseil pour mettre fin au paludisme travailleront en collaboration avec Roll Back Malaria Partnership, et d’autres partenaires importants dans le but d’aider les pays et les régions concernés à atteindre leurs objectifs de contrôle et d’élimination du paludisme. Des membres de ce groupe unique utiliseront leurs voix et leurs réseaux pour soutenir le travail déjà en cours entrepris par les travailleurs de terrain dans la lutte contre le paludisme, par les scientifiques et par les experts en mettant l’accent sur trois domaines: la mobilisation des acteurs politiques et des ressources, ainsi que le soutien du développement de nouveaux outils visant à dépister, à prévenir et à soigner le paludisme.
Le Conseil comprend neuf membres fondateurs, dont un groupe s’est réuni dans les coulisses de la réunion annuelle du Forum économique mondial de Davos, en Suisse pour débattre des stratégies visant à combler d’importantes lacunes de financement en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Le Conseil pour mettre fin au paludisme continuera de s’élargir pour représenter toutes les régions importantes d’endémie palustre. Parmi les premiers membres figurent Bill Gates, coprésident et administrateur, Fondation Bill et Melinda Gates, Ray Chambers, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la santé dans le cadre du Programme 2030 et pour le paludisme, Peter Chernin, fondateur et directeur général, Groupe Chernin, Aliko Dangote, président-directeur général, Groupe Dangote, H.E. Idriss Déby Itno, président, République du Tchad (représentant l’Alliance des chefs d’état africains contre le paludisme), H.E. Jakaya Kikwete, ancien président, République unie de Tanzanie, Graça Machel, fondateur et président, Fondation pour le développement communautaire, Mozambique, Luis Alberto Moreno, président, Banque de développement interaméricaine, H.E. Ellen Johnson Sirleaf, présidente, République du Libéria.
Grâce au leadership fort, aux investissements intelligents, et au travail acharné des secteurs public et privé, le monde a fait baisser les décès dus au paludisme de moitié en 2000, ce qui a permis de sauver plus de 6 millions de vies. Les décès dus au paludisme n’ont jamais été aussi bas, surtout parmi les enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne. Ces résultats peuvent être largement attribués à la livraison sans précédent de presque 500 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide au cours des trois dernières années, ainsi qu’à l’augmentation importante du dépistage et du traitement.
Mais le paludisme s’attaque aux populations pauvres des zones rurales et aux jeunes, provoquant le décès d’un enfant toutes les deux minutes. Le paludisme freine la productivité, impose aux familles de supporter le fardeau des coûts médicaux, réduit la réussite scolaire et ralentit la croissance économique globale.
“Nous avons atteint une phase critique dans la lutte contre le paludisme”, a déclaré Chambers. “Pour mettre fin à cette maladie, nous avons besoin d’une nouvelle approche de financement – une approche qui combine le soutien continu des pays donateurs avec de nouvelles approches visant à augmenter les engagements, en particulier ceux des pays touchés par le paludisme”.
L’élimination du paludisme est réalisable, mais les prochaines années sont fondamentales. Pour réussir, il nous faut continuer avec les progrès réalisés jusqu’à maintenant, atteindre le contrôle dans les pays endémiques et accélérer l’élimination quand celle-ci est possible. Les leaders des continents africain et asiatique ont adopté des objectifs d’éradication ambitieux pour leurs régions respectives, et ces pays travaillent avec acharnement pour atteindre des diminutions des cas et des décès dus au paludisme dans le but d’atteindre ces objectifs ambitieux.
“L’élimination du paludisme était jadis un rêve impossible”, a déclaré H.E. Jakaya Kikwete, ancien président de la République unie de Tanzanie, qui a perdu un frère à cause du paludisme quand il était enfant, et a fait de la lutte contre la maladie une priorité importante pendant qu’il était en fonction. “C’est maintenant à notre portée. Il nous faudra un leadership fort, et des engagements importants de financement, mais je crois que nous pouvons entrer dans l’histoire et mettre définitivement fin à cette maladie impitoyable”.
A T
La Côte d’Ivoire accueille toujours ses visiteurs avec de bons plats originaux et chaque région du pays propose une spécialité gastronomique très riche et appréciée qui constitue une attraction pour de nombreux visiteurs. Jumia Travel,acteur de la promotion de la destination Afrique, vous fait faire un tour gastronomique des régions ivoiriennes.
Vous remarquerez que dans toutes les régions du pays, les peuples ont plusieurs spécialités gastronomiques mais il y en a toujours une qui prédomine et fait l’unanimité. C’est le cas de la sauce graine dans la région ouest de la Côte d’Ivoire. Cette sauce est l’une des plus populaires d’ailleurs du pays de Didier Drogba, par ailleurs originaire de cette partie du pays. Faite à base du jus jaune extrait de la noix de palmier, la sauce graine est une grande spécialité des peuples de l’ouest ivoirien. C’est aussi une sauce panafricaine car elle est également consommée en Guinée, au Nigéria, au Ghana et dans bien d’autres pays africains. Selon les habitudes de consommations des populations dans les les régions, il est cuit avec du gibier, de l’escargot, du poisson ou de la viande de bœuf, et consommée avec du riz, du placali, le foutou et toutes ses dérivées.
A l’Est, le peuple Akan raffole du foutou. C’est de la banane plantain bouillie et pilée dans un mortier qui donne une boule compacte. Il se retrouve dans presque toutes les régions ivoiriennes, même si le peuple Akan en a fait sa spécialité. Le foutou est aussi consommé dans cette région avec plusieurs variantes, notamment le foutou de manioc, foutou d’igname ou foutou de tarot. Il accompagne plusieurs sauces dont les plus associées sont la sauce graine, la sauce arachide, la sauce gombo et bien d’autres.
Au Nord, pas un pas sans le cabatô. Le cabatô ou kabatô ou encore le tô de maïs est une pâte obtenue par le mélange d’eau chaude et de farine de céréales tels que le maïs, le sorgho, le mil ou encore le fonio. Ici, le cabatô est consommé à presque toutes les occasions; tous les jours, lors des fêtes diverses, de mariage ou des cérémonies funèbres. Ce met est d’une importance capitale dans la tradition des peuples du nord ivoirien. Il est d’ailleurs consommé dans plusieurs autres pays africains, notamment le Burkina Faso, la Guinée, le Mali etc. Il est consommé en général avec les différents types de sauces feuilles, tomate ou de sauces gluantes à bases de gombos.
La sauce N’tro fait l’unanimité au Sud du pays. C’est une spécialité dont seuls les peuples du sud ivoirien possèdent le secret. Concocté avec un mélange de gombo frais et d’aubergine, le N’tro est accompagné par le foutou ou le placali. Les peuples lagunaires ivoiriens en consomment au cours des fêtes traditionnelles, pendant les réunions familiales, et quand ils reçoivent des hôtes. De même au centre ivoirien, l’accueil se fait souvent avec le foutou igname qui y est consommé avec engouement. Il s’accompagne de la sauce gombo, sauce feuilles, graine etc. Il peut être consommé dans toutes les autres régions, à l’instar d’ailleurs de tous les mets précédemment cités, mais le foutou igname est l’un des mets les plus prisés des peuples du centre ivoirien.
Un forum économique Allemagne-Afrique se tiendra, le 23 mars à Franckfort, le tout premier événement privé exclusivement dédié au renforcement des liens commerciaux et des investissements entre l’Allemagne et le continent africain.
Ce forum économique cherche à « combler le fossé » en facilitant le dialogue, les relations d’affaires et les échanges commerciaux et politiques dynamiques, souligne un communiqué, précisant que l’Afrique représente l’une des priorités du gouvernement allemand pour sa présidence du G20 en 2017.
Il existe un large consensus en faveur du développement des relations commerciales ; l’Afrique est la région du monde bénéficiant de la croissance la plus rapide et les entreprises allemandes ont besoin de trouver de nouveaux marchés, relève le texte, non sans mentionner que le forum économique Allemagne-Afrique repose sur la vague d’intérêt du gouvernement allemand et des entreprises allemandes pour accroître leur engagement auprès des pays africains.
Sont déjà confirmés comme orateurs dans le cadre de ce forum Charles Huber, député et membre du Comité allemand de coopération économique et de développement, Okechukwu E. Enelamah, ministre de l’industrie, du commerce et des investissements du Nigeria, S. E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des mines et des hydrocarbures de la Guinée équatoriale et Carole Kariuki, PDG de l’Alliance du secteur privé du Kenya.
En octobre dernier, la chancelière allemande, Angela Merkel, a effectué une visite de trois jours au Mali, au Niger et en Éthiopie, assurant à cette occasion que l’Afrique serait un interlocuteur majeur de sa présidence du G20, qui a débuté en décembre 2016.
Malgré ses transactions commerciales annuelles d’un montant de 60 milliards de dollars avec l’Afrique, l’Allemagne traîne derrière d’autres pays qui ont déployé davantage d’efforts pour saisir des opportunités commerciales. Sur les 10 milliards de dollars d’investissements allemands sur le continent chaque année, 90% se concentrent sur seulement l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Algérie.
Le ministre du Commerce de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a visité, jeudi, le nouveau siège de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) sis aux Deux-plateaux (Cocody), pour s’assurer de la présence et des conditions de travail des équipes à Abidjan.
« Je venais visiter les locaux pour m’assurer que les éqipes étaient déjà dans les bonnes conditions et voir dans quelles mesures, en liaison avec la direction exécutive, on pourrait préparer l’inauguration officielle de ce joyau », a déclaré le ministre après avoir visité les locaux du nouveau siège de l’ICCO à Abidjan.
Souleymane Diarrassouba a rappelé que le transfert du siège de l’organisation internationale décidée depuis plus d’une décennie a connu une « accélération « avec le Président Alassane Ouattara qui a mis tout en œuvre pour l’effectivité de ce transfert et également pour que l’ICCO ait ce siège dont les travaux ont été réalisées avec satisfaction en dehors des ajustements sur lesquels les équipes vont travailler pour que le bâtiment soit fonctionnel, pour permettre aux équipes de travailler les « meilleures conditions possibles ».
Pour le ministre du Commerce, la présence de l’ICCO, après 40 ans dans le premier pays producteur de cacao au monde, est un « symbole » et permettra à l’ICCO de mieux apprécier les efforts qui sont faits par le gouvernement ivoirien en matière de promotion de la cacao-culture et d’être proche des centres de production, de mieux connaitre les difficultés des paysans et voir comment améliorer l’efficacité opérationnelle de l’ICCO et ses missions de régulation.
Le directeur exécutif de l’ICCO, le Dr Jean-Marc Anga, a dit ses remerciements au gouvernement ivoirien pour ce siège, assurant que l’ensemble du personnel permanent rejoindra la première équipe à Abidjan courant avril 2017. Il a annoncé la tenue à Abidjan, du 24 au 28 avril, de la session inaugurale l’organisation.
Créée en 1973 à New-York, l’ICCO qui regroupe 52 pays avait son siège jusque-là logé à Londres, avant sa délocalisation à Abidjan décidée en 2002, mais effective en décembre 2016.
AIP
Un atelier de renforcement des capacités des Ong œuvrant dans le domaine de la justice s’est ouvert jeudi, à Yamoussoukro, en vue de la vulgarisation de l’assistance judiciaire et de l’accès à la justice des populations particulièrement les plus défavorisées.
L’atelier organisé par le Programme pour le renforcement de la justice en Côte d’Ivoire « ProJustice » est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Il rassemble 21 coordonnateurs et comptables des Ong telles que MIDH, RAIDH, ONEF, AFJCI et Transparency sélectionnés suite à un appel de projet.
Les participants seront instruits sur leur rôle et les techniques de sensibilisation, sur les procédures administratives et de financement de « ProJustice », sur le management des projets, la communication communautaire, sur le cadre légal de l’assistance judiciaire ainsi que sur les boites de relais et la gestion axée sur les résultats.
« Ces Ong auront en charge la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation à travers toute la Côte d’Ivoire auprès des justiciables ivoiriens sur le fonctionnement du système judiciaire de Côte d’Ivoire et sur l’assistance judiciaire pour mieux faire comprendre le fonctionnement du système judiciaire ivoirien à l’ensemble des populations », a déclaré à l’ouverture des travaux Daniel Dobrovoljec; le chef de projet de ProJustice.
En coopération avec le ministère de la Justice, l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), les tribunaux pilotes et les organisations de la société civile, « ProJustice » met en œuvre les activités de renforcement de capacités des acteurs du secteur judiciaire, les magistrats, les procureurs, les greffiers et la police judiciaire.
AIP
Un atelier de validation des procédures opérationnelles standardisées sur le fonctionnement du centre des opérations d’urgences de la santé publique (COUSP) réunit depuis mardi, à Yamoussoukro, les professionnels de la santé humaine et animale ainsi que ceux de la protection de l’environnement et des juristes en vue d’élaborer un document consensuel de référence pour la gestion des menaces sanitaires en Côte d’Ivoire.
Initié par le ministère de la Santé avec l’appui de l’OMS, du Centre pour le contrôle et des maladies (CDC), cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme de la sécurité mondiale.
L’atelier va durer quatre jours et permettra aux représentants des ministères techniques aidés par l’épidémiologiste Sérigne N’Diaye, directeur chargé des urgences au CDC, d’identifier et de mobiliser l’expertise technique, les approvisionnements essentiels et les fonds nécessaires, en vue d’adopter un plan de prévention pour juguler les crises de santé publique.
Le Pr Joseph Bénié Bi Vroh, directeur de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP) a indiqué mercredi, deuxième jour de l’atelier, que le COUSP de Côte d’Ivoire est une plateforme multisectorielle et disciplinaire de réflexion et d’actions de veille, de prévention et de riposte, coordonnée par l’INHP « qui est un centre névralgique ».
« Les procédures opérationnelles et de fonctionnement du centre d’urgence de santé publique devront définir et encadrer les axes d’action et les responsabilités de chaque intervenant, indiquer les ministères techniques qui rentrent dans la gestion, savoir le rôle et ce que chacun doit faire quand et comment, de sorte que lorsque une crise survient, nous puissions faire face et la juguler en 24 heures », a souligné le directeur de l’INHP.
Inauguré en février 2016, ce centre est une réponse aux épidémies, aux catastrophes et aux fréquentes crises sanitaires qui causent d’importantes souffrances et pertes humaines et qui ont des répercussions politiques, économiques et sociales.
AIP
La République populaire de Chine a mis les petits plats dans les grands pour faire découvrir aux ivoiriens la richesse de son patrimoine culturel à travers le plus grand festival annuel chinois consacré aux festivités du nouvel an.
En visite officielle en Côte d’Ivoire, le vice-ministre chinois de la Culture, Ding Wei, en a lancé, mercredi, une somptueuse représentation, à Abidjan, en présence de son homologue ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama.
Lors de la cérémonie marquant ce mariage des cultures sino-ivoiriennes, le groupe artistique de la province chinoise de Gansu a fait découvrir le charme de la traditionnelle et moderne culture de la Chine éternelle, surprenant, à un certain moment, le public ivoirien par une parfaite interprétation de « Kouglizia » du classique rossignol, Bailly Spinto.
Envolées de violon de musique électronique, de chants folkloriques, de danses tibétaines à la joie, célébrée « au royaume des neiges », de musique, chants et danses classiques du quintuple millénaire patrimoine culturel chinois ont meublé la soirée qui se renouvelle, ce jeudi, sur le même site du Palais de la culture.
« La Côte d’Ivoire et la Chine sont les deux faces d’une même médaille », « Les chinois aspirent à une vie meilleure et souhaitent la même pour les autres peuples pour une meilleure coopération entre les peuples sur la terre », « le groupe artistique de Gansu » vient célébrer, à travers les fêtes du Printemps (ou nouvel an chinois), « un pays beau et amical », à travers le chœur de « deux peuples liés malgré la distance qui les sépare », s’était enthousiasmé l’ambassadeur, Tang Weibin, peu avant le début de la cérémonie.
« Au vu des acquis remarquables et inoubliables de 2016, nous (chinois) avons des raisons de nous sentir encore plus fiers de notre patrie », avait encore souligné le diplomate pour qui, 2016 a été aussi celle du rapprochement avec la Côte d’Ivoire.
Les gouvernements chinois et ivoirien ont paraphé, fin juin 2016, un accord de coopération en matière de culture en plusieurs points lors d’une visite du ministre Kouakou Bandaman en Chine. Le vice-ministre chinois a confirmé l’engagement de la Chine en quatre points : échanges et visites de haut niveau, organisation de grands événements, intensification de la collaboration entre opérateurs et acteurs culturels et le renforcement des capacités.
L’ensemble de ces projets devant démarrer, par la construction d’un Centre culturel chinois, le cinquième du genre en Afrique.
La directrice générale du Conseil du café-cacao (CCC) a rassuré, mercredi, à San Pedro, les acteurs de la filière que la situation transitoire de ralentissement de la commercialisation de la production du cacao est une situation transitoire qui est en voie d’être résorbée.
« La situation de ralentissement de la commercialisation, c’était juste une situation transitoire qui est en train d’être résorbée, d’énormes efforts sont en train d’être faits et nous espérons que la situation sera résorbée d’ici la fin du mois », a déclaré la Mme Massandjé Touré-Litse.
La DG a fait cette déclaration aux producteurs dans l’après-midi après avoir, dans la matinée, visité le port de San Pedro, ses entrepôts de cacao à moitié vide, grâce à la présence constatée d’un bateau accosté en train d’embarquer plus de 20.000 T de cacao.
Selon Mme Touré-Litse, le ralentissement constaté de la commercialisation, il y a quelques semaines, était lié à des facteurs climatiques, notamment le retard de la pluie. « Cette situation a fait qu’une quantité importante de cacao s’est trouvée sur le marché au même moment », ce qui a « congestionné le port de San Pedro aux capacités quelques limitées », a-t-elle soulignée.
La DG du CCC a demandé aux producteurs et autres acteurs de la filière de ne pas croire aux rumeurs alléguant que «la situation serait liée au fait que l’Etat de Côte d’Ivoire serait en faillite et ne pourrait plus payer ». « C’est faux, ce sont des manœuvres pour mieux voler les producteurs et donc, nous mettons en garde toute personne qui intervient dans la chaîne », a prévenu Mme Touré-Litse, en insistant que « le prix du kilo de cacao bord champ pour la campagne principale actuellement en cours demeure à 1100Fcfa ».
Les producteurs ont été invités à dénoncer tout acheteur qui proposerait des prix en-dessous de ce prix minimum garanti, de même que tout exportateur qui proposerait moins de 1180Fcfa, le prix minimum garanti à l’entrée d’usine.
AIP
Yahya Jammeh, à la tête de la Gambie depuis 1994, a jusqu'à vendredi midi pour accepter de céder le pouvoir et de quitter le pays, faute de quoi la force envoyée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) entrera en action.
Les troupes sénégalaises et de quatre autres pays d'Afrique de l'Ouest sont intervenues jeudi en territoire gambien pour forcer au départ M. Jammeh, qui refuse de céder la place au nouveau président Adama Barrow, contraint de prêter serment à l'ambassade de Gambie à Dakar.
L'opération, baptisée "Restaurer la démocratie", lancée officiellement peu après l'investiture de M. Barrow et le vote unanime d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, a été suspendue quelques heures plus tard pour permettre une "dernière médiation" régionale afin de convaincre M. Jammeh de partir en exil.
On a arrêté les opérations et on a donné un ultimatum" jusqu'à vendredi à midi (heure locale et GMT), a déclaré à Dakar le président de la Cédéao, Marcel Alain de Souza.
Cette médiation à Banjul, la capitale, doit être conduite par le président guinéen Alpha Condé qui aura auparavant rencontré son homologue mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, initiateur de la précédente mission auprès de Yahya Jammeh mercredi soir.
"Si à midi il n'accepte pas de quitter la Gambie sous la bannière du Pr Condé, alors les troupes vont passer à l'intervention militaire proprement dite", a prévenu M. de Souza, qualifiant les opérations menées jusque-là de "tirs de sommation".
"Il est hors de question qu'il reste sur place", a-t-il précisé. "Ce qu'on lui propose, c'est de partir", a-t-il indiqué.
Le responsable de la Cédéao a affirmé que 7.000 hommes au total seraient mobilisés par les cinq pays engagés (Sénégal, Nigeria, Ghana, Togo, Mali) dans cette opération lancée à partir du territoire sénégalais, dans lequel la Gambie est totalement enclavée à l'exception d'une étroite bande côtière.
Les troupes africaines, entrées par plusieurs points du territoire gambien, ont avancé sans rencontrer de résistance de la part de l'armée ou de la police, a indiqué à l'AFP une source de sécurité gambienne.
Le département d'Etat américain a exprimé son soutien à cette intervention, considérant que "son objectif est de contribuer à stabiliser une situation tendue et de tenter de respecter la volonté du peuple gambien".
- Le chef de l'armée célèbre Barrow -
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a également salué la "décision historique" de la Cédéao, après le vote du Conseil de sécurité avalisant les initiatives de l'organisation, sans explicitement approuver un recours à la force.
Il a appelé Adama Barrow pour lui exprimer "son soutien total" face au refus de Yahya Jammeh de lui céder le pouvoir.
M. Barrow, tout de blanc vêtu, a prêté serment à l'ambassade de Gambie à Dakar jeudi peu avant 17h00 GMT devant le président de l'Ordre des avocats gambien Sheriff Tambadou, en présence de nombreux responsables d'organisations internationales et régionales ainsi que de ses deux épouses.
Dans son discours, M. Barrow, élu à la surprise générale au scrutin présidentiel du 1er décembre, a salué "un jour qu'aucun Gambien n'oubliera jamais", avant d'appeler les commandants des forces armées gambiennes à se rallier à lui, sous peine d'être traités comme des "rebelles".
Des scènes de liesse ont éclaté peu après dans les rues de Banjul sans être réprimées par les militaires présents. Le chef d'état-major de l'armée, le général Ousman Badjie, longtemps considéré comme un pilier du régime, a même été vu participant à la liesse des partisans de M. Barrow.
Des avions de combat nigérians avaient mené dans la journée des missions de reconnaissance au-dessus de la Gambie, notamment la capitale, transformée en ville fantôme, magasins clos et habitants terrés chez eux de craintes de violences.
Les évacuations de touristes, notamment britanniques (l'ex-puissance coloniale) se poursuivaient.
Imprévisible et accusé de violations des droits de l'homme par de nombreuses ONG internationales, Yahya Jammeh, arrivé au pouvoir en 1994 par un coup d'Etat sans effusion de sang, dirigeait depuis le pays d'une main de fer.
Malgré les pressions internationales, et abandonné au fil des jours par sa vice-présidente et plusieurs de ses ministres, il s'est obstiné à demeurer en place tant que la justice n'aurait pas statué sur ses recours électoraux.
Le risque de troubles ou d'intervention militaire a poussé de nombreux Gambiens, résidents étrangers et touristes à quitter le pays. Selon les agences de l'ONU, quelque 25.000 personnes, dont une moitié d'enfants, en sont parties depuis le début de la crise.
AFP
Le gouvernement ivoirien a accédé, jeudi 19 janvier 2017, à plusieurs revendications des syndicats de fonctionnaires, au terme du premier jour des discussions avec la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire et l’Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, deux collectifs de syndicats qui sont entrés en grève depuis le lundi 09 janvier 2017.
Revendications
Ces groupements syndicaux réclament, entre autres, le retrait de l’ordonnance n° 2012-303 du 04 avril 2012, portant organisation des régimes de pensions gérés par la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), le paiement du stock des arriérés liés aux mesures actées par le gouvernement en 2009, estimé à 249.6 milliards de FCFA.
Ils souhaitent également la revalorisation indiciaire de 150 points pour les emplois ne bénéficiant pas d’une grille particulière estimée à 21 milliards de FCFA, l’intégration des agents journaliers du secteur public à la fonction publique, le respect de la liberté syndicale (demande de prélèvement à la source des cotisations des syndiqués pour le compte des syndicats et la mutation des responsables syndicaux), rappelle-t-on.
Premiers acquis
Selon un communiqué signé du ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Pascal Kouakou Abinan, « sur les cinq (5) principales revendications liées aux régimes de pensions gérés par l’IPS-CGRAE, le gouvernement a marqué son accord sur quatre (4) ».
« Il s’agit du rétablissement du capital décès, soit 12 mois de salaire (payables au conjoint survivant), du rétablissement des allocations familiales, du rétablissement de la majoration pour famille nombreuse, avec la prise en compte d’un nombre maximum de 6 enfants, de 16 à 21 ans, de la jouissance immédiate de la pension de réversion sans condition », indique le communiqué.
Le gouvernement, dont quatre membres ont pris part à ces discussions, donne également son accord pour « l’intégration des agents journaliers du secteur public à la fonction publique telle que déjà décidée par le Gouvernement et mise en œuvre en 2016 par l’intégration de 1000 agents journaliers. Le solde de 1800 sera intégré en 2017 et 2018, la liberté syndicale avec l’autorisation des précomptes à la source au profit des syndicats », ajoute le document.
Pression
« Il y aura un autre round demain sur la question des 150 points de bonification indiciaire et puis la question du stocks des arriérés. Nous attendons que le gouvernement nous fasse des propositions. Nous pensons que demain, nous aurons de bonnes nouvelles », a rassuré Gnagna Zadi Théodore, président de la Plateforme.
De son côté, l’Intersyndicale maintient la pression. « La grève générale continue à l'issue de la première journée de négociation ; car le gouvernement n’a pas encore donné son accord pour le paiement du stock des arriérés et les 150 points d'indice », a confié à La Diplomatique d’ », a confié à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).
Les discussions se poursuivront vendredi entre les deux parties. Intervenant sur le plateau du journal du soir de la télévision nationale, RT1, Pascal Kouakou Abinan a invité les fonctionnaires à reprendre le travail pour permettre aux discussions de se poursuivre dans un climat apaisé.
AT